Articles de mfressard

  • Turquie : Père Andrea Santoro

     


     

     

    Le 5 février 2006, le père Andrea Santoro, prêtre italien, a été assassiné dans son église de Notre-Dame, à Trébisonda, en Turquie (une ville de la mer Noire), alors qu’il priait, peu après avoir célébré l’Eucharistie. Il a été abattu d’une balle dans le dos à deux reprises par un jeune homme de 16 ans qui a crié « Allahu Akbar ! » alors qu’il lui tirait dessus. Son meurtrier a reconnu avoir agi pour se venger des caricatures de Mahomet, publiées peu de temps auparavant dans la presse occidentale.

    Le père Santoro avait été ordonné à Rome en 1970 et vivait en Turquie depuis l’an 2000, où il travaillait à la promotion du dialogue entre chrétiens et musulmans

    https://don.aed-france.org/careme-temoin13

     

  • Syrie : Quatre enfants et leur catéchiste

     

     

    Le 12 mai 2019, dans une zone rurale au nord de la ville de Hama en Syrie, le village chrétien d’Al-Sekelbiya a été la cible d’une attaque à la roquette, par les milices dites rebelles. 

    Quatre enfants d’une classe de catéchisme (Bashar, Angy, Suheir et Jessica), âgés de 6 à 10 ans, sont morts dans l’attaque, ainsi que leur catéchiste, M’kashkash (40 ans) et de nombreux autres enfants ont été blessés. Ils appartenaient tous à la communauté orthodoxe grecque. 

     

     Action de l'AED : Rien qu’en 2018, plus de 1000 enfants sont morts ou ont été blessés en Syrie, tandis que des milliers d’autres portent encore les cicatrices de la guerre. Ils ont non seulement besoin d’une aide humanitaire matérielle, mais aussi d’une aide psychologique pour pouvoir faire face à leur traumatisme. Chaque année, l’AED finance un certain nombre de camps d’été en Syrie, permettant ainsi à des centaines d’enfants d’échapper à leur dure réalité quotidienne et de trouver un nouvel espoir et un nouveau réconfort. Notre association prévoit actuellement de financer les six camps d’été organisés par les Jésuites à Homs pour l’été 2020. Ils bénéficieront à quelque 305 enfants et 150 élèves.

     

    Prière d’une jeune Syrienne

     

    « Mon Dieu, que cette période de confinement et d'épreuves, nous aide à mieux vous aimer et à ouvrir les yeux sur les chances que nous avons: le logement à l'abri de l'épidémie, la nourriture suffisante. 

    Seigneur Jésus, aidez-nous à mieux comprendre ce que vivent les chrétiens persécutés de Syrie qui n'ont pas de logement pour se protéger de cette maladie, ni assez d'argent pour se nourrir. Oui, Seigneur Jésus, les chances que nous avons sont grandes ! 

    Merci Jésus ! »

    Prière écrite par A.M., jeune syrienne de 10 ans réfugiée en France

     

     

  • Somalie : Sœur Leonella Sgorbati

     

    Le 17 septembre 2006, Sœur Leonella Sgorbati, des Missionnaires de la Consolata, a été assassinée par deux hommes, alors qu’elle marchait dans une rue de Mogadiscio, la capitale somalienne. Elle revenait de l’hôpital local pour enfants où elle travaillait comme infirmière, formant dans le même temps d’autres jeunes à faire ce travail. 

    Ses derniers mots avant de mourir étaient : « Pardonnez, pardonnez, pardonnez. »

    Mohamed Mahamud, musulman et père de quatre enfants, qui l’accompagnait ce jour-là, a tenté de se placer entre elle et les balles. Lui aussi a été tué, donnant sa vie en essayant de défendre la religieuse. 

    https://don.aed-france.org/careme-temoin10

     

  • Cameroun : Père Cosmas Omboto Ondari

     

    Le père Cosmas Omboto Ondari, âgé de 30 ans et d’origine kenyane, appartenait à la Société des Missionnaires de Saint-Joseph (Missionnaires de Mill Hill). Il a été assassiné dans la soirée du 21 novembre 2018 à Kembong, à quelques kilomètres de Mamfe, la capitale de la division Manyu de la région du Sud-Ouest au Cameroun.

    Il a été frappé à plusieurs reprises par des balles tirées par une patrouille de soldats des forces de sécurité, alors qu’il se tenait à la porte de son église, Saint-Martin de Tours, où il était prêtre assistant. 

    https://don.aed-france.org/careme-temoin31

     

  • Je parle ainsi pour que vous soyez sauvés

     

    Je parle ainsi pour que vous soyez sauvés

    Évangile de  Jésus Christ selon saint (Jn 5, 31-47) 

    En ce temps-là, Jésus disait aux Juifs : « Si c'est moi qui me rends témoignage, mon témoignage n'est pas vrai ; c'est un autre qui me rend témoignage, et je sais que le témoignage qu'il me rend est vrai. Vous avez envoyé une délégation auprès de Jean le Baptiste, et il a rendu témoignage à la vérité. Moi, ce n'est pas d'un homme que je reçois le témoignage, mais je parle ainsi pour que vous soyez sauvés. Jean était la lampe qui brûle et qui brille, et vous avez voulu vous réjouir un moment à sa lumière. Mais j'ai pour moi un témoignage plus grand que celui de Jean : ce sont les œuvres que le Père m'a donné d'accomplir ; les œuvres mêmes que je fais témoignent que le Père m'a envoyé. Et le Père qui m'a envoyé, lui, m'a rendu témoignage. Vous n'avez jamais entendu sa voix, vous n'avez jamais vu sa face, et vous ne laissez pas sa parole demeurer en vous, puisque vous ne croyez pas en celui que le Père a envoyé. Vous scrutez les Écritures parce que vous pensez y trouver la vie éternelle ; or, ce sont les Écritures qui me rendent témoignage, et vous ne voulez pas venir à moi pour avoir la vie ! La gloire, je ne la reçois pas des hommes ; d'ailleurs je vous connais : vous n'avez pas en vous l'amour de Dieu. Moi, je suis venu au nom de mon Père, et vous ne me recevez pas ; qu'un autre vienne en son propre nom, celui-là, vous le recevrez ! Comment pourriez-vous croire, vous qui recevez votre gloire les uns des autres, et qui ne cherchez pas la gloire qui vient du Dieu unique ? Ne pensez pas que c'est moi qui vous accuserai devant le Père. Votre accusateur, c'est Moïse, en qui vous avez mis votre espérance. Si vous croyiez Moïse, vous me croiriez aussi, car c'est à mon sujet qu'il a écrit. Mais si vous ne croyez pas ses écrits, comment croirez-vous mes paroles ? » 

    https://hozana.org

     

  • Haïti : Sœur Isabel Sola Matas

     

     

    Sœur Isabel Sola Matas, 51 ans et originaire de Barcelone en Espagne, a été assassinée le 3 septembre 2016 en Haïti, alors qu’elle circulait sur une avenue de Bel Air, un bidonville sur une colline au centre de la capitale haïtienne Port-au-Prince. Elle a été abattue de deux balles dans la poitrine par deux individus sur un cyclomoteur, en plein jour, à un carrefour, dans ce qui était évidemment un vol qualifié. Haïti est l’un des pays les plus dangereux d’Amérique centrale. 

    Sœur Isabel vivait dans le pays depuis 2008, au service des plus pauvres de la population, y compris des victimes du tremblement de terre dévastateur de 2010. Elle a participé à la fourniture d’aide alimentaire et à l’éducation. Elle était infirmière de formation et avait également mis en place un atelier de fabrication de membres artificiels pour les personnes mutilées à cause du tremblement de terre. Elle avait déjà écrit un testament personnel déclarant : « J’espère pouvoir continuer au moins à faire ce que j’ai toujours aimé faire, engager ma vie, aimer mon peuple, servir. » 

    https://don.aed-france.org/careme-temoin27