Articles de mfressard

  • J'ai soif

     

    Avoir soif, mais de quelle eau ? Vendredi avec Pauline
     
    "Ô hommes, si vous connaissiez celui qui vous a dit sur la croix : "J'ai soif !", non seulement vous lui donneriez votre cœur dont il est altéré, mais vous-mêmes vous lui demanderiez les eaux de son cœur plein de charité, alors seulement serait calmée pour toujours la soif que vous avez d'être heureux."

    Pauline Jaricot

     

  • Quand on s'est trompé

    On ne connait une oeuvre complètement que quand on s'est trompé à chaque endroit possible. Yehudi Menuhin

  • La passion d'amour de notre vie

    Il faut que le Christ devienne la passion d'amour de notre vie, afin qu'il puisse devenir alors la volonté d'action de notre vie.  Marguerite Hoppenot

  • Seigneur, si tu le veux, tu peux me purifier

     

    Seigneur, si tu le veux, tu peux me purifier

     

     

    Évangile de Jesus Christ selon saint Luc  (Lc 5, 12-16)

    Jésus était dans une ville quand survint un homme couvert de lèpre ; voyant Jésus, il tomba face contre terre et le supplia :

    « Seigneur, si tu le veux, tu peux me purifier. » Jésus étendit la main et le toucha en disant : « Je le veux, sois purifié. »

    À l'instant même, la lèpre le quitta. Alors Jésus lui ordonna de ne le dire à personne : « Va plutôt te montrer au prêtre et donne pour ta purification ce que Moïse a prescrit ; ce sera pour tous un témoignage. »

    De plus en plus, on parlait de Jésus. De grandes foules accouraient pour l'entendre et se faire guérir de leurs maladies.

    Mais lui se retirait dans les endroits déserts, et il priait. 

    Hozana - Communauté de prière - Hozana

     

     

  • Le bouquet sous la croix

     

     

    Un bouquet sous la croix

     

     

    D'où vient-il ce bouquet oublié sur la pierre ?
    Dans l'ombre, humide encor de rosée, ou de pleurs,
    Ce soir, est-il tombé des mains de la prière ?
    Un enfant du village a-t-il perdu ces fleurs ?


    Ce soir, fut-il laissé par quelque âme pensive
    Sous la croix où s'arrête un pauvre voyageur ?
    Est-ce d'un fils errant la mémoire naïve
    Qui d'une pâle rose y cacha la blancheur ?


    De nos mères partout nous suit l'ombre légère ;
    Partout l'amitié prie et rêve à l'amitié ;
    Le pèlerin souffrant sur la route étrangère
    Offre à Dieu ce symbole, et croit en sa pitié !

    Solitaire bouquet, ta tristesse charmante
    Semble avec tes parfums exhaler un regret.
    Peut-être es-tu promis au songe d'une amante :
    Souvent dans une fleur l'amour a son secret !

    Et moi j'ai rafraîchi les pieds de la Madone
    De lilas blancs, si chers à mon destin rêveur ;
    Et la Vierge sait bien pour qui je les lui donne :
    Elle entend la pensée au fond de notre coeur !

     

    Marceline Desbordes-Valmore

     

     

  • Gérald Neveu

     

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    La poésie c’est de sortir de soi pour y faire entrer les autres ...

    Souvent Gérald Neveu nous aura dit et répété cette maxime dans les longues nuits pleines de sel et de brume de Marseille. Il disait aussi que "rêver, c’est rencontrer les autres au fond de soi-même"...

    Il traînait dans cette ville, petit employé fonctionnaire employé aux PTT, et après ses longues divagations sur les trottoirs de la ville, il rentrait chez lui ou ailleurs, pour mettre sur le papier ses fins de jours. Il s’usait vite et le dernier jour de février 1960, il s’est retiré de ce monde, place Dauphine à Paris. C’était la seule fois qu’il avait quitté Marseille. 

    " Je n'appelle pas au secours", dit-il dans une lettre, "je n'appelle plus au secours". Il faudrait revenir en arrière, dans le temps, prendre ma cervelle enfantine et lui apprendre pour la première fois l'alphabet. Ne le voyez-vous pas, ce cancer qui me détruit, ce manque, ce vide terriblement concret en ce qui me concerne. Le développement élémentaire d'un individu ne peut se passer de cet appui fondamental : l'exercice de la tendresse "...  

    Gil Pressnitzer

     

    " Et ceux-là qui ouvraient de grandes bouches pour rire pâliront et souffriront Ils ne sauront pas encore ce que c’est que la faim — non bien sûr — mais ils diront Peut-être a-t-il faim Alors on répétera dans les cercles de famille Peut-être a-t-il faim On dira A-t-il faim en se serrant un peu davantage au coin du feu ON DIRA on dira Il faudrait peut-être crier pour l’effrayer ou mettre des jattes de lait devant la porte pour l’apaiser Mais celui qui le premier aura vu mon visage oh alors celui-là dira des choses incompréhensibles Il sera bête il aura envie de s’asseoir au soleil et de baver"... 

     

    Gérald Neveu