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  • Raphaël Arnaiz Baron

     

     

    Rafael arnaiz baron

     

    Raphaël, en religion frère María Rafael, naît le 9 avril 1911 à Burgos en Espagne, de Rafael Arnáiz y Sanchez de la Campa et Mercedes Barón Torres ; premier de quatre enfants d'une famille aisée, catholique pratiquante.

    Tout commence vraiment lorsqu'en 1930, tout jeune bachelier, il obtient comme cadeau de fin d'études de passer ses vacances d'été chez son oncle et sa tante, Leopoldo et María, ducs de Maqueda, non loin d'Avila.

    C'est le commencement d'une amitié spirituelle intense entre Raphaël et ses oncles, dont témoigne une correspondance abondante et profonde.

    C'est à l'issue de ces vacances que, sur le conseil de l'oncle, Raphaël passe son premier séjour à la Trappe de San Isidoro de Dueñas, en septembre 1930 : il est séduit par le silence, enthousiasmé par la beauté du lieu, ravi par les sonorités du Salve Regina entendu à Complies.

    Raphaël, très doué pour le dessin, commence des études prometteuses d'architecture à Madrid.

    Mais il prend enfin la grande décision et entre au monastère le 15 janvier 1934, convaincu d'avoir trouvé sa vocation.

    Mais un diabète se déclare d'une façon foudroyante quatre mois après son entrée. Il oblige le novice presque moribond à quitter, triste et perplexe, son cher monastère.

    Ce n'est qu'en janvier 1936, après une longue convalescence, qu'il peut entrer de nouveau à San Isidoro, cette fois en qualité de simple oblat, car sa maladie ne lui permet pas de suivre les exigences de la Règle.

    Pendant une deuxième sortie (septembre-décembre 1936) il est déclaré inapte à porter les armes dans le conflit qui ravage son pays. Après une troisième sortie (février-décembre 1937), il vit son dernier séjour à la Trappe, du 15 décembre 1937 au 26 avril 1938, comme son dernier carême et une préparation au dernier dépouillement, celui de sa vie sur la terre.

    Le mystère de cette vie, jusqu'au bout, aura été de se laisser conduire à travers les perplexités d'une vocation embrassée avec enthousiasme et sans cesse contrariée: par la maladie, par la guerre, par l'impossibilité de prononcer ses vœux monastiques, par le manque de relations communautaires normales.

    Son noviciat sur la terre, accompli dans la solitude et la maladie humiliante, s'achève lorsqu'à Pâques, enfin revêtu de la coule par une faveur spéciale de son abbé, il entre, par son passage à la vraie vie, dans la communauté céleste.

    Ce mystère de dépouillement si dramatique n'a pu être vécu que grâce à un amour débordant et à une joie qui possède, plutôt que de la naïveté, un certain humour, une certaine marque d'humilité.

    Le Dieu de Raphaël, son Christ, n'est pas l'objet d'étude mais le Compagnon d'une expérience vécue, transcendante, d'Amour absolu.

    Son seul désir était de vivre pour aimer : aimer Jésus, aimer Marie, aimer la Croix, aimer son cher monastère. L'exubérance de sa foi et l'enthousiasme de son amour se sont avérés invincibles.

    Voilà la caractéristique foncière de sa spiritualité personnelle. Raphaël est « un trappiste fou et excité d'amour pour Dieu », qui sans cesse se retient de crier à tue-tête la miséricorde de Dieu à son égard. Et cette force le mène toujours davantage à l'essentiel, à ce qui comble son cœur en vérité: « Dieu seul! » Dans la solitude et le silence, la souffrance de la Croix devient le lieu propre où il renonce à lui-même, et sa propre souffrance, acceptée comme grâce de Dieu, permet le dépouillement ultime de l'humilité.

    Raphaël ne s'appartient plus, il n'y a que « Dieu seul! », le message fou de l'amour.

    Rafael Arnaiz Barón a été béatifié le 27 septembre 1992, par Saint Jean-Paul II (Karol Józef Wojtyła, 1978-2005), et canonisé, par le Pape Benoît XVI (Joseph Ratzinger, 2005-2013), le 11 octobre 2009.

    Pour un approfondissement biographique :

    >>> Raphaël Arnaiz Baron

     

     

     

     

  • Être détaché de tout

    Être détaché de tout est la première condition pour n'être indifférent à rien.  Gustave Thibon

  • Ne vous faites pas de souci pour demain

    Ne vous faites pas de souci pour demain

    Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu  (Mt 6, 24-34)

    En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples :

    « Nul ne peut servir deux maîtres : ou bien il haïra l'un et aimera l'autre, ou bien il s'attachera à l'un et méprisera l'autre.

    Vous ne pouvez pas servir à la fois Dieu et l'Argent.

    C'est pourquoi je vous dis : Ne vous souciez pas, pour votre vie, de ce que vous mangerez, ni, pour votre corps, de quoi vous le vêtirez.

    La vie ne vaut-elle pas plus que la nourriture, et le corps plus que les vêtements ?

    Regardez les oiseaux du ciel : ils ne font ni semailles ni moisson, ils n'amassent pas dans des greniers, et votre Père céleste les nourrit.

    Vous-mêmes, ne valez-vous pas beaucoup plus qu'eux ?

    Qui d'entre vous, en se faisant du souci, peut ajouter une coudée à la longueur de sa vie ? Et au sujet des vêtements, pourquoi se faire tant de souci ?

    Observez comment poussent les lis des champs : ils ne travaillent pas, ils ne filent pas. Or je vous dis que Salomon lui-même, dans toute sa gloire, n'était pas habillé comme l'un d'entre eux. Si Dieu donne un tel vêtement à l'herbe des champs, qui est là aujourd'hui, et qui demain sera jetée au feu, ne fera- t-il pas bien davantage pour vous, hommes de peu de foi ?

    Ne vous faites donc pas tant de souci ; ne dites pas : “Qu'allons-nous manger ?” ou bien : “Qu'allons-nous boire ?” ou encore : “Avec quoi nous habiller ?”

    Tout cela, les païens le recherchent. Mais votre Père céleste sait que vous en avez besoin.

    Cherchez d'abord le royaume de Dieu et sa justice, et tout cela vous sera donné par surcroît. 

    Ne vous faites pas de souci pour demain : demain aura souci de lui-même ; à chaque jour suffit sa peine. » 

     

    https://hozana.org/

     

     

  • Marcel Van

     

    Livre marcel van

     

    Joachim Nguyen Tân Van (1928-1959), de son nom de religieux Frère Marcel, a laissé dans ses écrits un témoignage poignant sur l'époque tourmentée de la fin de l'Indochine française. Il nous conduit à l'espérance et au partage comme seul un pauvre peut le faire.

    Né dans un village catholique du Nord du Vietnam, Van vécut ses derniers jours dans un camp de rééducation communiste, dont il avait tenté de s'échapper pour rapporter l'Eucharistie à ses compagnons de captivité.

    Le désir de Dieu et de la sainteté oriente toute sa vie depuis l'enfance. Victime de mauvais traitements dans sa jeunesse, il comprit que sa mission serait de " transformer la souffrance en joie ".

    Découvrant Thérèse de Lisieux à l'âge de quatorze ans, Van se mit à son école et apprit d'elle à se confier en toutes choses à l'amour infini du Père.

    Il accepta de devenir comme elle un " apôtre caché de l'Amour ", entrant comme frère servant dans la Congrégation du Très Saint Rédempteur et offrant sa vie en union avec le Christ pour l'Eglise, la paix, les enfants et les pécheurs.

    Ce livre donne un regard d'ensemble sur son parcours et sur les nombreux écrits recueillis par son directeur spirituel, le Père Antonio Boucher. Dieu nous appelle par Jésus à entrer dans le mystère de son " infinie pauvreté " pour que le monde croie et soit sauvé.

    Le procès de béatification de Marcel Van a été ouvert en 1997.

     

     

  • Prends-les dans ton coeur

    Les gens te pèsent ? Ne les porte pas sur tes épaules. Prends-les dans ton coeur.  Dom Helder Camara

  • C'est là que Dieu nous rencontre

     

     

    Frere roger 2

     

     

    En tout homme se trouve une part de solitude qu'aucune intimité humaine ne peut remplir.

    C'est là que Dieu nous rencontre !   

    Frère Roger de Taizé

     

     

  • Le message du Sacré-Coeur de Jésus à Paray-Le-Monial

    Jésus a confié le message de son Coeur tout aimant et tout aimable à Marguerite Marie, une religieuse contemplative du couvent de la Visitation, qui a compté sur l’aide de son confesseur, le père Claude de La Colombière, pour répandre ce message dans le monde entier.