Articles de mfressard

  • Martha Argerich

     

     

  • Pour un regard qui s'est offert

     

    Je crois en l homme

     

     

    Je crois en l'homme, cette ordure.

    Je crois en l'homme, ce fumier,

    Ce sable mouvant, cette eau morte.

     

    Je crois en l'homme, ce tordu,

    Cette vessie de vanité.

     

    Je crois en l'homme, cette pommade,

    Ce grelot, cette plume au vent,

    Ce boute-feu, ce fouille-merde.

     

    Je crois en l'homme, ce lèche-sang.

    Malgré tout ce qu'il a pu faire

    De mortel et d'irréparable,

    Je crois en lui.

     

    Pour son vertige devant l'étoile,

    Je crois en lui

    Pour le sel de son amitié,

    Pour l'eau de ses yeux, pour son rire,

    Pour son élan et ses faiblesses.

    Je crois à tout jamais en lui

     

    Pour une main qui s'est tendue,

    Pour un regard qui s'est offert.

     

    Lucien Jacques

     

     

  • Les Chansons et les Heures

     

    les-chansons-et-les-heures.jpg

     

     

    Connais-moi si tu peux, ô passant, connais-moi !

    Je suis ce que tu crois et suis tout le contraire:

    La poussière sans nom que ton pied foule à terre

    Et l'étoile sans nom qui peut guider ta foi.

     

    Je suis et ne suis pas telle qu'en apparence:

    Calme comme un grand lac où reposent les  cieux,

    Si calme qu'en plongeant tout au fond de mes yeux,

    Tu te verras en leur fidèle transparence...

     

    Connais-moi ! connais-moi ! Ce que j'ai dit le suis-je ?

    Ce que j'ai dit est faux - Et pourtant c'était vrai ! -

    L'air que j'ai dans le coeur est-il triste ou bien gai ?

    Connais-moi si tu peux. Le pourras-tu ?...Le puis-je ?...

     

    Ô passant, quand tu verrais

    Tous mes pleurs et tout mon rire,

    Quand j'oserais tout te dire

    Et quand tu m'écouterais,

    Quand tu suivrais à mesure

    Tous mes gestes, tous mes pas,

    Par le trou de la serrure...

    Tu ne me connaîtras pas !

     

    Et quand passera mon âme

    Devant ton âme un moment

    Eclairée à la grand'flamme

    Du suprême jugement,

    Et quand Dieu comme un poème

    La lira toute aux élus,

    Tu ne sauras pas lors même

    Ce  qu'en ce monde je fus...

     

    Tu le sauras si rien qu'un seul instant tu m'aimes !

     

    Marie Noël  (1883- 1967)

     

     

     

  • Les voix célestes

    Les voix célestes ne sont jamais comprises le jour même.  Maurice Blanchard

  • Eclairer d'autres endroits

                        

                     

    Faites comme la bougie allumée qui éclaire elle-même et, sans amoindrir sa propre flamme, allume d'autres bougies pour éclairer d'autres endroits.

     Séraphin de Sarov

     

                        

  • Que cherchez-vous ?

     

    Venez, et vous verrez

     

    Évangile de Jésus Christ selon saint Jean (Jn 1, 35-42)

    En ce temps-là, Jean le Baptiste se trouvait avec deux de ses disciples.

    Posant son regard sur Jésus qui allait et venait, il dit : « Voici l'Agneau de Dieu. » Les deux disciples entendirent ce qu'il disait, et ils suivirent Jésus.

    Se retournant, Jésus vit qu'ils le suivaient, et leur dit : « Que cherchez-vous ? »

    Ils lui répondirent : « Rabbi – ce qui veut dire : Maître –, où demeures-tu ? » Il leur dit : « Venez, et vous verrez. »

    Ils allèrent donc, ils virent où il demeurait, et ils restèrent auprès de lui ce jour-là. C'était vers la dixième heure (environ quatre heures de l'après-midi). André, le frère de Simon-Pierre, était l'un des deux disciples qui avaient entendu la parole de Jean et qui avaient suivi Jésus.

    Il trouve d'abord Simon, son propre frère, et lui dit : « Nous avons trouvé le Messie » – ce qui veut dire : Christ.

    André amena son frère à Jésus. Jésus posa son regard sur lui et dit : « Tu es Simon, fils de Jean ; tu t'appelleras Kèphas » – ce qui veut dire : Pierre. 

     

    https://hozana.org/

     

     

  • L'humiliation qui écrase à petits feux

     

     

    joseph-wresinski.jpg

     

     

    Exercez-vous à lire la presse, à écouter les médias en vous situant dans le " monde du bas "...

    Chaque jour notez ce que vous avez appris grâce aux familles les plus défavorisées, à quel changement de regard elles vous ont emmenés.

    C'est ainsi que vous découvrirez l'humiliation qui écrase à petits feux ceux et celles qui ne revendiquent qu'une seule chose: être considérés comme des hommes et des femmes à part entière...

    C'est ainsi que vous apprendrez leur grandeur, leur profondeur de regard malgré tant d'incompréhensions.

    Joseph Wresinski

     

     

  • Il a pris nos souffrances, il a porté nos maladies

     

    Il a pris nos souffrances, il a porté nos maladies

    Évangile de Jésus Christ selon Matthieu (Mt  8, 5-17)

    En ce temps-là, comme Jésus était entré à Capharnaüm, un centurion s'approcha de lui et le supplia : « Seigneur, mon serviteur est couché, à la maison, paralysé, et il souffre terriblement. »

    Jésus lui dit : « Je vais aller moi-même le guérir. »

    Le centurion reprit : « Seigneur, je ne suis pas digne que tu entres sous mon toit, mais dis seulement une parole et mon serviteur sera guéri. Moi-même qui suis soumis à une autorité, j'ai des soldats sous mes ordres ; à l'un, je dis : “Va”, et il va ; à un autre : “Viens”, et il vient, et à mon esclave : “Fais ceci”, et il le fait. »

    À ces mots, Jésus fut dans l'admiration et dit à ceux qui le suivaient : « Amen, je vous le déclare, chez personne en Israël, je n'ai trouvé une telle foi. Aussi je vous le dis : Beaucoup viendront de l'orient et de l'occident et prendront place avec Abraham, Isaac et Jacob au festin du royaume des Cieux, mais les fils du Royaume seront jetés dans les ténèbres du dehors ; là, il y aura des pleurs et des grincements de dents. »

    Et Jésus dit au centurion : « Rentre chez toi, que tout se passe pour toi selon ta foi. »

    Et, à l'heure même, le serviteur fut guéri. Comme Jésus entrait chez Pierre, dans sa maison, il vit sa belle-mère couchée avec de la fièvre. Il lui toucha la main, et la fièvre la quitta. Elle se leva, et elle le servait.

    Le soir venu, on présenta à Jésus beaucoup de possédés. D'une parole, il expulsa les esprits et, tous ceux qui étaient atteints d'un mal, il les guérit, pour que soit accomplie la parole prononcée par le prophète Isaïe : Il a pris nos souffrances, il a porté nos maladies.  

     

    https://hozana.org/