Articles de mfressard

  • Dieu demeure partout

    Dieu demeure partout où l'homme le laisse entrer. Rabbi de Kotzk

  • Solidarités International

    Chers amis,

    Je vous écris dans l'urgence pour vous demander de l'aide !

    En ce moment, des équipes de SOLIDARITES INTERNATIONAL sont mobilisées en République Centrafricaine et font face à une grave crise humanitaire.

    Des milliers de familles mangent à peine un repas par jour !

    En effet, au nord du pays, dans la ville de Kabo, les habitants et les déplacés ont perdu leurs récoltes, totalement détruites par le conflit et les récentes inondations. SOLIDARITES INTERNATIONAL intervient auprès d'eux pour distribuer des denrées alimentaires de première nécessité, des semences et des outils pour relancer la culture de blé et de sorgho. En savoir plus.

     

     

  • Jacques Ancet

     

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    Jacques Ancet est un poète et traducteur français né le 14 juillet 1942 à Lyon. “Lecteur” de français à l’Université de Séville, puis agrégé d’espagnol. enseigné pendant plus de trente dans les classes préparatoires aux Grandes Écoles littéraires et commerciales avant de se consacrer à son travail d’écrivain et de traducteur près d’Annecy où il réside.

    La poésie de Jacques Ancet semble s’inscrire dans un battement de mots, un clignotement des jours. Elle est tapissée de signes invisibles. Les êtres et les choses sont nommés et non possédés. L’attitude à avoir devant ces textes est simple: on se tait et on écoute. On la regarde luire belle et fragile. La poésie de Jacques Ancet ne dit pas, elle résonne. Elle va vers l’envers invisible.

    Point de larmes affleurantes, mais en prêtant l'oreille sur les vitres des mots, des sanglots étouffés sont derrière les portes. Le froissement de nos instants peut s'entendre dans chaque mot. Élégie des premières neiges de l'enfance et du combat incessant entre la vie et la mort, ce que l'on ressent immédiatement à la lecture est une présence. On ne la voit pas, elle bouge imperceptiblement dans le lit du fleuve du poème.

    Secrète est sa poésie, comme lui. Le quotidien, « le vertige du quotidien », devient la terre natale du poème. Jacques Ancet semble un mélancolique glaneur ramassant les blés oubliés de toutes nos vies...

    Gil Pressnitzer

     

    J'écoute. Une route au soleil. Un espace plus vaste avec le bruit des feuilles poussées par le vent. De temps à autre, une voiture. Puis un silence relatif. Où se logent des prés, des maisons, des montagnes. Que chercher d'autre que ce présent ? Une touffe de lavandes sèches, un cerisier à peine jauni, un parking. Des cris d'enfants disent la vie. Je ferme les yeux. Sur la peau, une légère chaleur. Un souffle. Une attente qui n'attend rien.

    Retrouver une vieille habitude empêche-t-il d'être perdu ? Assis à la même place -- mais il n'y a jamais de même place --, je laisse le paysage (couleurs, ombres et lumières, mouvements) me traverser les yeux. Les bruits du jour, les images s'éloignent. N'en reste qu'une trace mouvante, très longue à s'effacer. Ensuite, c'est un suspens. Entre quoi et quoi, comment le dire ? Ensuite, comme une entrée dans le sommeil. À ce moment précis, une vague étincelante me submerge et tout rentre dans l'ordre.

    J'ai cessé d'être perdu et plus rien ne m'arrive...

    Jacques Ancet

     

     

  • Je veux savoir

    Oui, je veux savoir. Savoir pour mieux sentir, sentir pour mieux savoir.  Paul Cézanne

  • Vie ! Ô amour sans visage !

     

     

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    Mes jours sont comme des poèmes oubliés

    dans les armoires qui sentent le tombeau;

    et le coeur se déchire

    quand sur la table étroite où les muets voyages

    des veilles de jadis ont, comme ceux d'Ulysse,

    heurté toutes les îles des vieux archipels d'encre,

    entre la Bible et Faust apparaît le pain du matin.

     

    Vie ! Ô amour sans visage ! Toute cette argile

    a été remuée, hersée, déchiquetée

    jusqu'aux tissus où la douleur elle-même

    trouve un sommeil dans la plaie

     

    Oscar Vladislav de Lubicz-Milosz

     

     

  • Action contre la Faim

     

    Nutrir c'est plus que nourrir

    La nutrition est la grande oubliée de l'aide au développement

    Parce que la nutrition est un pré-requis de la bonne santé d'un pays, Action contre la Faim lance la grande campagne de mobilisation #NUTRIR

    La sous-nutrition n’est pas seulement un drame individuel pour ceux qui la subissent ou en meurent. Elle est aussi un fardeau économique : elle ampute de 2 à 3% le PIB des pays qu’elle touche.

    2013 est une année décisive pour la nutrition, mobilisons-nous !

    En 2012, seuls 2% de l'aide au développement française ont été investis dans la nutrition. Au même moment, 4 prix Nobel déclaraient qu'investir dans la nutrition et la lutte contre la faim est le meilleur moyen de répondre aux grands défis du monde.

    Dans une semaine aura lieu la conférence internationale contre la malnutrition. A cette occasion, Action contre la Faim appelle le gouvernement français à augmenter la part de l’aide française consacrée à la nutrition.

    Tweetez et partagez #NUTRIR pour demander un engagement fort en faveur de la nutrition.

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  • Seigneur, faites-leur l'aumône

     

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    Seigneur, je suis dans le quartier des bons voleurs,

    des vagabonds, des va-nu-pieds, des recéleurs.

     

    Je pense aux deux larrons qui étaient avec vous

    à la potence,

     

    Je pense aussi aux musiciens des rues,

    au violoniste aveugle, au manchot qui tourne l'orgue

    de barbarie,

     

    je sais que ce sont eux qui chantent durant l'éternité.

     

    Seigneur, faites-leur l'aumône, autre que de la lueur

    des becs de gaz,

    Seigneur, faites-leur l'aumône de gros sous ici bas.

     

    Blaise Cendrars

     

     

  • Où le regard s'arrête

     

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    Toute fleur n'est que de la nuit

    qui feint de s'être rapprochée

     

    Toute couleur, toute vie

    naît d'où le regard s'arrête

     

    Ce monde n'est que la crête

    d'un invisible incendie

     

    Philippe Jaccottet

     


     

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