Articles de mfressard
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Je reste là
- Par mfressard
- Le 29/05/2013
- Dans Paroles en liberté
Je reste là, perdu dans l'horizon lointain
et songe que l'espace est sans borne, sans borne,
et que le temps n'aura jamais...jamais de fin.
Jules Laforgue
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Dans le passage
- Par mfressard
- Le 29/05/2013
- Dans Poésie ininterrompue
Je ne connais que ton visage
que pourrais-tu me donner d'autre quel autre gage
homme mon seul pays
et mon vrai paysage
en ces matins entr'ouvrant leurs rideaux
au croisement dans le passage
où nos ombres se frôlent
sans même se héler
chacun de nous tiré par ce qu'il faut qu'il tire
et n'imaginant plus
rien pouvoir donner ?
Pierre Morhange
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Des mots d'espoir
- Par mfressard
- Le 24/05/2013
- Dans Poésie ininterrompue
Des mots d'espoir, des mots d'alarme
Des mots d'oubli, des mots de rêve
Des mots de chair, des mots de sang
Des mots, des mots - voici des mots
Peut-être qu'ils voudront te dire
A toi voulant les reconnaître
Les accueillir, les recevoir
Et les garder comme un refrain -
Peut-être qu'ils sauront te dire
Par d'autres lèvres que les miennes
Par d'autres jeux moins tâtonnants
Le sens aveugle qu'ils m'ont tu
Claude Sernet
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On est toujours pauvre
- Par mfressard
- Le 24/05/2013
- Dans Pensées-coups de coeur
On est toujours pauvre de ce qu'on désire et riche de renoncement. Malcolm de Chazal
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Nous regardons les yeux d'un homme
- Par mfressard
- Le 24/05/2013
- Dans Pensées-coups de coeur
Nous regardons les yeux d'un homme pour le connaître, et sa bouche pour le comprendre. Malcolm de Chazal
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Quelque immense aurore
- Par mfressard
- Le 20/05/2013
- Dans Paroles en liberté
A tous ceux qui rejoignent le ciel, en silence, jour après jour... que l'on n'oublie pas...
Bleus ou noirs, tous aimés, tous beaux,
Des yeux sans nombre ont vu l'aurore ;
Ils dorment au fond des tombeaux,
Et le soleil se lève encore.
Oh ! qu'ils aient perdu le regard,
Non, non, celà n'est pas possible !
Ils se sont tournés quelque part
Vers ce qu'on nomme l'invisible ;
Bleus ou noirs, tous aimés, tous beaux,
Ouverts à quelque immense aurore,
De l'autre côté des tombeaux
Les yeux qu'on ferme voient encore.
Armand Sully Prudhomme
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Pourquoi fuir l'immensité
- Par mfressard
- Le 20/05/2013
- Dans Poésie ininterrompue
Ni route ni vent ni fleuve
Rien qui rompe l'oraison
Rien qui bute la raison
Au vain souci de sa preuve
Pourquoi fuir L'immensité
Coïncide avec le centre
Quand l'esprit a tout quitté
Le coeur s'ouvre tout y rentre
Coeur ciboire du soleil
Calice du Dieu vermeil
Pierre Emmanuel