Articles de mfressard

  • Je reste là

     

     

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    Je reste là, perdu dans l'horizon lointain

    et songe que l'espace est sans borne, sans borne,

    et que le temps n'aura jamais...jamais de fin.

     

    Jules Laforgue

     

     

  • Dans le passage

     

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    Je ne connais que ton visage  

    que pourrais-tu me donner d'autre quel autre gage   

    homme mon seul pays      

    et mon vrai paysage     

    en ces matins entr'ouvrant leurs rideaux     

    au croisement dans le passage    

    où nos ombres se frôlent       

    sans même se héler   

    chacun de nous tiré par ce qu'il faut qu'il tire     

    et n'imaginant plus     

    rien pouvoir donner ?

     

    Pierre Morhange

     

     

  • Le temps d'apprendre à vivre

    Le temps d'apprendre à vivre, il est déjà trop tard. Louis Aragon

  • Des mots d'espoir

     

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    Des mots d'espoir, des mots d'alarme

    Des mots d'oubli, des mots de rêve

    Des mots de chair, des mots de sang

    Des mots, des mots - voici des mots

     

    Peut-être qu'ils voudront te dire

    A toi voulant les reconnaître

    Les accueillir, les recevoir

    Et les garder comme un refrain -

     

    Peut-être qu'ils sauront te dire

    Par d'autres lèvres que les miennes

    Par d'autres jeux moins tâtonnants

    Le sens aveugle  qu'ils m'ont tu

     

    Claude Sernet

     

     

  • On est toujours pauvre

    On est toujours pauvre de ce qu'on désire et riche de renoncement. Malcolm de Chazal

  • Nous regardons les yeux d'un homme

    Nous regardons les yeux d'un homme pour le connaître, et sa bouche pour le comprendre.  Malcolm de Chazal

  • Quelque immense aurore

     

     A tous ceux qui rejoignent le ciel, en silence, jour après jour... que l'on n'oublie pas...

     

     

     Les meutes rugissantes

     

     

    Bleus ou noirs, tous aimés, tous beaux,

    Des yeux sans nombre ont vu l'aurore ;

    Ils dorment au fond des tombeaux,

    Et le soleil se lève encore.

     

    Oh ! qu'ils aient perdu le regard,

    Non, non, celà n'est pas possible !

    Ils se sont tournés quelque part

    Vers ce qu'on nomme l'invisible ;

     

    Bleus ou noirs, tous aimés, tous beaux,

    Ouverts à quelque immense aurore,

    De l'autre côté des tombeaux

    Les yeux qu'on ferme voient encore.

     

    Armand Sully Prudhomme

     

     

  • Pourquoi fuir l'immensité

     

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    Ni route ni vent ni fleuve

    Rien qui rompe l'oraison

    Rien qui bute la raison

    Au vain souci de sa preuve

     

    Pourquoi fuir L'immensité

    Coïncide avec le centre

    Quand l'esprit a tout quitté

    Le coeur s'ouvre tout y rentre

     

    Coeur ciboire du soleil

    Calice du Dieu vermeil

     

    Pierre Emmanuel