Prière des Jours

 

 

  • Aimer la volonté du Seigneur

     

     

    Lundi 29 novembre : Aimer la volonté du Seigneur

     

     

    « Montons à la montagne du Seigneur (...) !
    Qu'il nous enseigne ses chemins et nous irons par ses sentiers. » (Isaïe 2, 5)


    « Il est bien facile de comprendre que tout ce que l'adulte crée,
    même si on peut l'appeler progrès, ne mène à rien sans amour.
    »


    (Maria Montessori - L'Esprit absorbant, p.238)


    Sais-je que le Seigneur déploie une volonté d'amour ? Comment la vivre ?

    *Peinture :  " Le Chemin creux "- Georges Seurat

     

     

  • La croix est notre seul titre de gloire

    Lundi Saint - Perdre mon temps par amour

    « Six jours avant la pâque, Jésus vint à Béthanie où habitait Lazare, qu'il avait réveillé d'entre les morts. » (Jn 12, 1)

     

    « La foi au crucifié, la foi vivante, qui va de pair avec le don de soi par amour, est donc pour nous accès à la vie et commencement de la gloire future ; c'est pourquoi la croix est notre seul titre de gloire. » (Edith Stein_ "Science de la croix")

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  • Je suis avec vous tous les jours jusqu'à la fin du monde

     

    Jour 4: Rendons grâce car Dieu est au milieu de nous

     

    L'ange du Seigneur se présenta devant eux, et la gloire du Seigneur les enveloppa de sa lumière.

    Ils furent saisis d'une grande crainte.

    Alors l'ange leur dit : « Ne craignez pas, car voici que je vous annonce une bonne nouvelle, qui sera une grande joie pour tout le peuple : Aujourd'hui, dans la ville de David, vous est né un Sauveur qui est le Christ, le Seigneur. (Luc, 2, 9)

    Méditation 

    Jésus l'a dit: "Je suis avec vous tous les jours jusqu'à la fin du monde." (Matthieu, 29, 20)

    Il est la Vérité.

    Il est là, avec moi, en ce moment-même où je lis ces lignes.

    Il est là, à chaque instant de ma vie, même quand je dors. Il est là quand je travaille. Il est là quand je ris, quand je pleure, quand je me fais du souci.

    Et Il m'appelle à penser à Lui.

    Alors, ai-je la certitude que mon Dieu est toujours présent, qu'Il vient me rejoindre dans mes bonheurs comme dans mes malheurs ?

    Et si je prenais un moment de silence total dans ma journée pour penser au fait que Dieu est présent continuellement avec moi et qu'Il me regarde en ce moment-même ?

    Intention de prière

    Prions particulièrement aujourd'hui pour l'unité des Chrétiens. 

    Que tous soient un en Jésus.

     

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  • Toute vie est donnée et voulue par Dieu !

     

    Jour 1: Soyons dans l'action de grâce pour toute vie donnée et voulue par Dieu !

     

    " Je vis alors une lumière surnaturelle remplir la chambre, se mouvoir et se condenser autour d'Anne. Les autres femmes tombèrent la face contre terre comme évanouies.

    La lumière prit tout autour d'Anne la forme qu'avait le buisson ardent de Moïse sur l'Horeb, en sorte que je ne la vis plus. La flamme rayonnait vers l'intérieur, et je vis tout d'un coup Anne recevoir dans ses bras la petite Marie toute resplendissante, l'envelopper dans son manteau, la presser sur son sein.

    Alors j'entendis l'enfant pleurer. Elle emmaillota l'enfant jusque sous les bras, laissant la poitrine, la tête et les bras découverts. L'apparition du buisson ardent s'était évanouie. Je vis alors la chambre se remplir de nouveau de lumières, et j'entendis plusieurs anges qui chantaient gloria et alléluia."

    (Extrait des révélations de la Bienheureuse Anne-Catherine Emmerich - chapitre 21)

     Méditation

    Cet extrait « lumineux » des révélations d'Anne-Catherine Emmerich nous relève quelque chose du mystère de la vie.

    Le mystère de la naissance et de la vocation particulière de la très saint vierge Marie est unique, à l'image de chacune de nos vies. Chaque naissance, réjouis le cœur  de Dieu et met le ciel en fête !

    Alors, avons-nous conscience du fait que notre propre existence a été explicitement voulue par Dieu ? 

    Peut-être pouvons-nous aujourd'hui méditer sur le fait que la Sainte Trinité a conçu Elle-même notre corps, notre esprit et notre âme dans un but d'amour ?

    Oui, prenons quelques minutes pour réfléchir au fait que Dieu a voulu inscrire notre propre nom sur le Livre de Vie pour que nous puissions L'aimer de tout notre coeur, de tout notre esprit et de toute notre âme.

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  • Acte d'Amour du Curé d'Ars

     

    Ne seriez-vous pas heureux de le revoir...

     

    Je vous aime, ô mon Dieu, et mon seul désir est de vous aimer jusqu'au dernier soupir de ma vie.

    Je vous aime, ô Dieu infiniment aimable, et j'aime mieux mourir en vous aimant que de vivre un seul instant sans vous aimer.

    Je vous aime, ô mon Dieu, et je ne désire le Ciel que pour avoir le bonheur de vous aimer parfaitement.

    Je vous aime, ô mon Dieu, et je n'appréhende l'enfer que parce qu'on n'y aura jamais la douce consolation de vous aimer.

    Ô mon Dieu, si ma langue ne peut dire à tout moment que je vous aime, du moins je veux que mon cœur vous le répète autant de fois que je respire.

    Ah ! Faites-moi la grâce de souffrir en vous aimant, de vous aimer en souffrant, et d'expirer un jour en vous aimant et en sentant que je vous aime.

     

     

  • Le message du Sacré-Coeur de Jésus à Paray-Le-Monial

    Jésus a confié le message de son Coeur tout aimant et tout aimable à Marguerite Marie, une religieuse contemplative du couvent de la Visitation, qui a compté sur l’aide de son confesseur, le père Claude de La Colombière, pour répandre ce message dans le monde entier.

     

     

     

  • Se tenir au pied de la croix !

     

    Nous voulons choisir une heure pour nous unir à Jésus qui a tant aimé les hommes et lui manifester notre gratitude.

    Nous désirons alors apprendre à glorifier Dieu par toute notre vie. Aussi bien dans les tâches ménagères que dans la prière ou au cœur du travail, au début de mon heure je choisis tout ce que je veux vivre pendant cette heure, uni à Jésus.

     

     

     

    Hozana - Réseau social de prière

     

     

  • Bienheureux martyrs de l'espérance

     

     

    Histoire tibhirine 7 freresLes  frères moines de Tibhirine

     

     

    Bienheureux martyrs de l'espérance, vous qui avez lavé et blanchi vos robes dans le sang de l'Agneau, enseignez-nous à aimer jusqu'au bout de l'amour et de la mort dans la patience de l'humble quotidien.

    Par la puissance de votre intercession, entraînez-nous sur vos pas, nous courrons !

    Frère Christophe, apprenez-nous à être des travailleurs priants, à sanctifier notre travail au point qu'il devienne la prière de nos mains.

    Frère Paul, apprenez-nous à nous donner dans le détail de nos journées, à gonfler chacun de nos petits gestes d'un amour sans pareil.

     

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  • Jésus apparut d'abord à Marie Madeleine

     

     Jésus apparut d'abord à Marie Madeleine

    Évangile de Jésus Christ selon saint Marc (Mc 16, 9-15)

    Ressuscité le matin, le premier jour de la semaine, Jésus apparut d'abord à Marie Madeleine, de laquelle il avait expulsé sept démons. 

    Celle-ci partit annoncer la nouvelle à ceux qui, ayant vécu avec lui, s'affligeaient et pleuraient.

    Quand ils entendirent que Jésus était vivant et qu'elle l'avait vu, ils refusèrent de croire.

    Après cela, il se manifesta sous un autre aspect à deux d'entre eux qui étaient en chemin pour aller à la campagne.

    Ceux-ci revinrent l'annoncer aux autres, qui ne les crurent pas non plus.

    Enfin, il se manifesta aux Onze eux-mêmes pendant qu'ils étaient à table : il leur reprocha leur manque de foi et la dureté de leurs cœurs parce qu'ils n'avaient pas cru ceux qui l'avaient contemplé ressuscité.

     

    Puis il leur dit : « Allez dans le monde entier. Proclamez l'Évangile à toute la création. » 

     

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  • Touchons le cœur de Dieu

    Site des oeuvres pontificales missionnaires

    Vendredi Saint - Passion du Seigneur

     

    « Or, près de la croix de Jésus se tenaient sa mère
    et la sœur de sa mère, Marie, femme de Cléophas,
    et Marie Madeleine. » (Jn 19, 25)

     

     

     

    La Croix se dresse maintenant devant nous. 

     

    Avec Marie, avec les disciples, avec les persécuteurs de Jésus aussi, nous contemplons notre Seigneur livré aux mains de ses juges et de ses bourreaux.

    C'est le drame de l'humanité qui se joue, c’est la tragédie qui s’écrit dans l’histoire de la relation entre Dieu qui est amour et l’humanité qui juge.

     

    Comment le monde peut-il comprendre le message divin, l’incarnation du verbe de Dieu ? 

    Dieu s'est fait chair pour prendre notre condition humaine et nous l'avons condamné à mort, crucifié, supplicié.

    Il faut une conversion du cœur, du regard, pour découvrir qui est ce condamné.

     

    Il est le « roi des juifs », selon Pilate ; il est le Fils de Dieu le Christ, le messie non reconnu que des générations ont espéré et attendu. 

     

    La force, le mal, la mort ont provisoirement, semble-t-il, gagné la partie. 

    C'est le silence de la consternation, du chagrin, de l'incompréhension qui nous enveloppe à présent.


    L'univers des hommes, c'est l'univers de la violence, des défis, de la lutte pour le pouvoir, des complots, des calculs. 

     

    Le Royaume que nous offre Dieu, c'est le Royaume de la miséricorde, de la patience, de l'amour gratuit qui nous est donné.

    C'est pour signifier cela que la croix plutôt qu'un autre symbole est signe de ralliement.

     

    La croix ne fait sens que dans la lumière du matin de Pâques.

    En empruntant le chemin de la croix, en comprenant le scandale, la folie de la croix, nous découvrirons le mystère de l’amour divin, de l’amour parfait, inégalé.

     

    C’est ce chemin que les martyrs de tous les temps ont emprunté, depuis les temps de catacombes jusqu’au XXIème siècle. 

     

    Entrons humblement dans ce mystère et notre vie sera changée.

    Nous n’écouterons plus les sirènes du matérialisme, de l’individualisme, de l’hédonisme que notre époque propose. 

     

    Nous verrons se lever pour nous l'aurore d’une vie nouvelle que le baptême inaugure.

    Chaque lever de soleil sera un matin pascal ; nous pourrons proclamer notre foi, notre Credo parce que nous serons authentiquement chrétiens.

     

    Cette Croix, nous la vénérons, nous la touchons et, ce faisant, nous touchons le cœur de Dieu. 

    Elle n’est pas plus facile à porter pour nous qu’elle le fut pour les générations de disciples qui nous ont précédés, mais c’est l’unique chemin de la vérité sous le regard de Dieu.

     

    Ne l’éloignons pas de nous, portons la, faisons comme Simon de Cyrène, portons celle de nos frères et sœurs.

    Nous serons alors sur le chemin des martyrs (témoins du Christ) et des saints, ce chemin douloureux qui conduit vers la vie nouvelle, la résurrection sur laquelle repose notre foi.


    Pensons tout particulièrement à nos frères chrétiens persécutés, aux peuples qui subissent l’oppression (en Birmanie), aux nations menacées de disparition (au Liban).

     

    Avec l'aide de l'Esprit Saint, pardonnons, prions, annonçons sans fin Jésus qui a donné sa vie pour le salut du monde.

     

    Ainsi vivrons-nous en disciples de celui qui nous ouvre les portes de la vie éternelle et nous invite à le suivre sur son chemin de croix.

     

    + Mgr Geoges Colomb
      Directeur national des O.P.M.

    Photo : Vénération de la croix à Manille, aux Philippines - DR 

     

     

     

  • Éternelle présence

     

     

    Seigneur, tu as pris chair dans le corps de Marie.
    Tu es né à Bethléem, tu as pris le nom de Jésus.
    Tu as grandi à Nazareth entre Marie et Joseph.


    Tu as regardé notre monde avec des yeux humains (pape François).
    Tu es venu te révéler à nous.

    Tu es venu pour nous offrir la vie éternelle.


    C'était il y a 2000 ans.
    C'est aujourd'hui.

    Seigneur Jésus, nous attendons ta venue à la fin des temps.
    Nous espérons la vie que tu nous as promise.
    Pour nous l'offrir, tu as souffert.


    Pour nous la donner,
    tu as été crucifié, tu es mort et tu es ressuscité.


    C'était il y a 2000 ans.
    C'est aujourd'hui.

    Seigneur, avant de quitter notre monde terrestre,
    tu t'es donné à nous dans l'Eucharistie.


    Avant de quitter notre monde terrestre,
    tu as dit à tes apôtres :
    « Et moi, je serai avec vous jusqu'à la fin des temps »


    Après avoir quitté notre monde terrestre,
    tu nous as envoyé l'Esprit Saint.


    C'était il y a 2000 ans.
    C'est aujourd'hui.

    Seigneur Jésus, tu es parmi nous et en nous,
    avec ton Esprit Saint, tu formes l'Église.


    Elle était il y a 2000 ans.

    Elle est aujourd'hui.

     

     

                                                                

                                                  

     

    Je prends un instant pour méditer toutes ces choses dans mon coeur (cf: Luc 2, 19)

    Je prie Je prie

     

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  • Père Augustin Gagey, Carême à domicile

     

    Texte du Père Augustin

    Si vous avez pu vous lever ce matin avec plus de santé que de maladie, vous êtes plus chanceux(se) que le million de personnes qui ne verront pas la semaine prochaine.


    Si vous n'avez jamais été dans le danger d'une bataille, la solitude de l'emprisonnement, l'agonie de la torture, l'étau de la faim, vous vous trouvez mieux que 500 millions de personnes.


    Si vous avez de la nourriture dans votre frigo, des habits sur vous, un toit sur votre tête et un endroit pour dormir, vous êtes plus riche que 75% des habitants de la Terre.


    Si vous avez de l'argent à la banque et de la monnaie dans une petite boîte, vous faites partie des 8% les plus privilégiés du monde.


    Si vous lisez ce message, vous venez de recevoir une double bénédiction, parce que quelqu'un a pensé à vous, et parce que vous ne faites pas partie du milliard d'adultes qui ne savent pas lire.


    Si vous pouvez aller à l'église sans peur d'être menacé(e), torturé(e) ou tué(e), vous avez plus de chance que les 260 millions de chrétiens persécutés dans le monde, soit un chrétien sur huit !


    Mais si vous n'y allez pas, vous êtes vous-même en danger de perdre la foi que Dieu vous a donnée.


    (Père Augustin Gagey, Carême à domicile, 5 mars 2008)

     

     

                                                     

     

     

    Prière

    Ô Seigneur, que de souffrances et de misères sur cette terre !

    Donne-nous des hommes qui fassent régner ta paix et ta justice.

    Et que moi-même, je sache regarder autour de moi ; que j'intervienne, quand cela m'est possible, pour apporter la paix et la justice, en montrant ton amour.

     

     

     

  • Père Pedro Opeka

     

    Témoignage

     

    Le 19 septembre 2019, l'association Akamasoa a fêté ses 30 ans d'existence.

    Trente années de lutte contre la pauvreté, mais aussi trente années d'amour pour tout un peuple d'exclus.

    Plus de 500 000 personnes démunies ont bénéficié de son aide. Elle a créé 18 villages avec la construction de plus de 3000 maisons et appartements.

    Le père Pedro Opeka a su s'entourer d'une équipe solide de responsables malgaches. Les habitants des villages peuvent y trouver ce qui est nécessaire à l'éducation, à la santé et aux loisirs. Les enfants y sont scolarisés de la crèche à la terminale.

    Chaque année, les membres d'Akamasoa, et en particulier les enfants, plantent entre 20 000 et 30 000 arbres autour des villages, pour reboiser les parcelles détruites par les incendies voulus par la tradition pastorale.

     

    Au cours de son voyage à Madagascar, en septembre 2019, le pape François s'est rendu à Akamasoa.

    Le peuple l'a accueilli avec une simplicité pleine de tendresse. On devine la joie de notre pape, lui qui partage avec le père Pedro le même amour pour les déshérités.

     

    Akamasoa est l'expression de la présence de Dieu, qui a décidé de demeurer toujours au milieu de son peuple pauvre. […]

    À voir vos visages radieux, je rends grâce à Dieu, qui a entendu le cri des pauvres et qui a manifesté son amour par des signes tangibles, comme la création de ces villages. […]

     

    La pauvreté n'est pas une fatalité. […] Ne baissez jamais les bras face à la pauvreté ! (Pape François).

     

     

    Prière

    Merci, Seigneur, de nous donner des hommes tels que le père Pedro qui nous demande de nous insurger contre la misère.

    Aide-nous à ne pas baisser les bras face à la pauvreté !

     

     

     

  • Annonciation du Seigneur, Notre-Dame de Grâces

     

    Annonciation du Seigneur

    Marie, Vierge sainte, tu fus bien émue lorsque l'ange Gabriel t'annonça:

     

    "Sois sans crainte, Marie, car tu as trouvé grâce auprès de Dieu. Voici que tu vas concevoir et enfanter un fils ; tu lui donneras le nom de Jésus" - (Luc 1, 30-31)

    Tu donnas alors ton consentement en toute modestie.

    Toi, Marie, et lui, Joseph, avez formé un couple magnifique : un écrin dans lequel Jésus a pu grandir, s'épanouir et mûrir.

     

    Tu ne nous as jamais quittés, Marie, et régulièrement tu nous rends visite pour nous encourager et nous demander de prier.

    À Cotignac, tu t'es manifestée le 10 août 1519, avec l'enfant Jésus dans tes bras.

     

    Tu as dit à un bûcheron, Jean de la Baume: 

    " Je suis la Vierge Marie. Allez dire au Clergé et aux Consuls de Cotignac de me bâtir ici même une église sous le vocable de Notre-Dame de Grâces, et qu'on y vienne en procession pour recevoir les grâces que je veux y répandre. "

     

    Une chapelle fut construite immédiatement, remplacée par une église, pour recevoir les nombreux pèlerins qui affluèrent.

    Aujourd'hui encore, tu leur accordes des guérisons et des grâces nombreuses.

     

     

                                                                  

     

     

    Et voilà que ton époux Joseph rend visite, lui aussi, aux gens de Cotignac le 7 juin 1660 

     

    Toi Marie, votre enfant Jésus et ton époux Joseph, vous vous êtes montrés tous les trois dans un même lieu. Le fait est unique au monde.

    Les pèlerins ont bien compris sa signification : ils viennent prier pour leur famille ou pour fonder un foyer.

     

    Prière

    Marie, Notre-Dame de Grâces, qu'il est beau le nom que tu t'es choisi !

    Plus tard, à sainte Catherine Labouré, tu as montré les grâces qui descendent par tes mains.

    Je te salue Marie, pleine de grâce, le Seigneur est avec toi…

     

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  • Claire de Castelbajac (fin)

     

    Témoignage

    « Ô Marie Immaculée, je vous confie la pureté de mon cœur, soyez-en la gardienne pour toujours ».

    Claire a neuf ans quand elle apprend cette prière, qu'elle dira toujours. Elle a un grand amour pour la Vierge Marie. Elle va très souvent à Lourdes avec ses parents ainsi qu'au pèlerinage national, où elle s'occupe des malades.

    À 19 ans, Claire part pour Rome afin de devenir restauratrice d'œuvres d'art. C'est là qu'elle va vivre une épreuve pour sa foi et pour son amour de Dieu. La plupart de ses camarades profitent mal de leur liberté. Au début, Claire est choquée, mais l'amitié qu'elle noue avec deux ou trois filles lui fait goûter la griserie d'une vie sans contrainte. Elle ne cède toutefois pas aux avances des garçons, par honneur : elle veut se garder pour celui qu'elle épousera.

    Sa vie spirituelle se ressent gravement de cette indiscipline de vie. Une étudiante lui dit un jour : « Tu y viendras. Je ne te donne pas un an avant que tu ne deviennes athée comme nous ! »

    Cette déclaration est un coup de fouet pour Claire. Elle se reprend très vaillamment, elle met les bouchées doubles, et, après un pèlerinage en Terre Sainte, c'est une Claire joyeuse et remplie de l'Esprit de Dieu qui revient à Lauret pour les vacances de Noël 1974.

    Le lundi 30 décembre, elle demande à ses parents d'aller en pèlerinage à Lourdes. Là, elle prie la Vierge longuement, le visage à terre. Quand elle se relève, sa maman blêmit : le visage de sa fille est transformé, il lui paraît gris. Claire a-t-elle reçu un secret de Marie ? Quelques jours après, elle est atteinte d'une méningo-encéphalite qui fut un vrai calvaire.

     « Je suis tellement heureuse que si je mourais maintenant, j'irais au Ciel tout droit, puisque le Ciel c'est la louange de Dieu, et j'y suis déjà» avait confié Claire à sa maman peu de temps avant d'être atteinte de la maladie qui va l'emporter le 22 janvier 1975 à 21 ans.

     

     

                                                                                                                 

    Prière

    Ta sainteté, chère Claire, est une sainteté de la vie quotidienne. Aide-nous à rendre Jésus présent dans tous nos actes de chaque jour.

     

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  • Claire de Castelbajac (suite)

     

    " Bien aimés, puisque Dieu nous a aimés, nous devons, nous aussi, nous aimer les uns les autres " (1ère lettre de Jean 4, 11).

     

    Témoignage

    Cet amour des autres, la petite Claire n'a pas besoin qu'on le lui apprenne : il fait partie de l'amour qui déborde en elle pour Dieu.

    Elle n'a que trois ans quand elle prend l'habitude de choisir, parmi ses jouets, ceux qu'elle veut offrir aux enfants pauvres. Elle prend les plus beaux, ceux qu'elle préfère. Ça lui coûte, ce sont ses sacrifices. Elle en fait des paquets maladroits qu'il faut mettre à la poste pour les enfants pauvres.

    Plus tard, pensionnaire à Toulouse, Claire remarque dans les rues des personnes d'une grande pauvreté matérielle. Pendant ses week-ends à Lauret, pour eux, elle confectionne des cakes. Chaque lundi, elle fait sa tournée à bicyclette : « Je n'ai pas d'argent, mais je vous donne un gâteau que j'ai fait pour vous ». Et elle repart très vite.

    Une religieuse du pensionnat du Sacré-Cœur la définissait ainsi : « Ce regard toujours posé sur les autres ».

     

     

     

    Simple et facile, la vie de Claire ? Oh non ! Parfois, elle en a marre, marre, marre.

    Un jour, elle confie à une amie, avec beaucoup d'humour, qu'elle voudrait être hippie : « … avec cette vie de rêve, on n'aurait aucun exemple à donner, et il paraît en plus qu'entre hippies il n'y a aucune haine particulière, parce que personne n'a à s'occuper du voisin, et qu'il y a du soleil pour tout le monde ».

    Claire prépare le concours pour rentrer à l'Institut de Restauration des œuvres d'art anciennes à Rome. Elle veut en faire son métier. Elle a 19 ans...

     

    À suivre

     

    Prière

    Claire, parce que tu as beaucoup reçu, tu donnes beaucoup. Aide-nous à avoir, comme toi, ce regard toujours posé sur les autres...

     

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  • La grande espérance

     

    Texte de Benoit XVI

    Les temps modernes ont fait grandir l'espérance de l'instauration d'un monde parfait qui, grâce aux connaissances de la science et à une politique scientifiquement fondée, semblait être devenue réalisable.

    Ainsi l'espérance biblique du règne de Dieu a été remplacée par l'espérance du règne de l'homme, par l'espérance d'un monde meilleur qui serait le véritable « règne de Dieu. »

    Cela semblait être finalement l'espérance, grande et réaliste, dont l'homme avait besoin ; elle était en mesure de mobiliser – pour un certain temps – toutes les énergies de l'homme […] Mais, au cours du temps, il parut clair que cette espérance s'éloignait toujours plus. On se rendit compte que c'était peut-être une espérance pour les hommes d'après-demain, mais non une espérance pour moi. […] »

    « Nous avons besoin des espérances – des plus petites ou des plus grandes – qui, au jour le jour, nous maintiennent en chemin.

    Mais sans la grande espérance, qui doit dépasser tout le reste, elles ne suffisent pas.

    Cette grande espérance ne peut être que Dieu seul […] – non pas n'importe quel dieu, mais le Dieu qui possède un visage humain et qui nous a aimés jusqu'au bout – chacun individuellement et l'humanité tout entière. »

    « Son règne n'est pas un au-delà imaginaire, placé dans un avenir qui ne se réalise jamais ; son règne est présent là où il est aimé et où son amour nous atteint. »


    (Benoît XVI – Encyclique Spe Salvi - 30 nov. 2007 (§ 30-31))

     

     

    Oui, cette grande espérance est Dieu lui-même, elle est tout le sens de notre vie ; le paradis n'est pas pour plus tard, il est déjà dans nos cœurs.

    Le Royaume de Dieu n'est pas pour la fin des temps, il commence aujourd'hui.

     

    Prière

    Seigneur, chaque geste, chaque parole d'amour, construit ton Royaume. Que je puisse, avec l'aide de ton Esprit, témoigner de cette grande espérance !

     

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  • Claire de Castelbajac (suite)

     

    Témoignage

    « J'ai du bonheur en trop, ça déborde. Voulez-vous que je vous en donne ? Je suis contente, contente, toute remplie d'un bonheur qui ne peut se définir : la joie des enfants de Dieu, peut-être ? » 

     

    Claire a 14 ans quand elle écrit cela à ses parents. En elle bouillonne une joie qu'elle exprime et qu'elle partage. Ses camarades l'appellent « La dynamite ».

    Pourtant Claire n'est pas épargnée par la souffrance. La douleur est omniprésente dans sa vie. Elle apprend très tôt à offrir ses souffrances à Jésus, pour la conversion des pécheurs. Au fil du temps, ses épreuves la mûrissent.

    À seize ans, elle écrit à une amie : « Pleure, pleure, si cela peut t'aider. Mais si c'est simplement par faiblesse d'âme, réfrène-toi et tu obtiendras une grande victoire. Avec plusieurs victoires, on gagne la guerre.

    La vie est une guerre, vois-tu, une guerre contre la lâcheté et la faiblesse… »

     

     

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    Claire connaît aussi la souffrance affective. C'est sa maman qui l'a guidée dans ses études primaires.

    Claire avait de graves séquelles à la suite d'une infection intestinale survenue alors qu'elle avait quatre ans. Elle n'a donc jamais quitté le nid familial. Mais pour ses études secondaires, il faut quitter Lauret. Claire va en pension à Toulouse, au Sacré-Cœur de Rangueil.

    Il lui faut beaucoup de courage et de volonté pour ne pas perdre le moral. 

    « Avant-hier soir, j'ai été bien heureuse de téléphoner à maman, mais le soir, quoique je sois seule au dortoir, j'ai failli pleurer. Je me suis retenue à grand peine, à cause de mon honneur. C'est quelquefois difficile de garder son honneur pur et net, mais ensuite, quel bonheur de se sentir de la volonté ! » 

    Claire a onze ans quand elle écrit cela !

    À suivre

     

    Prière

    Seigneur Jésus, que faisons-nous de nos souffrances physiques ou morales ?

    Pensons-nous à te les offrir, pour que tu les unisses aux tiennes, pour les pécheurs, pour les prêtres ou pour un ami à convertir ?

     

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  • Montre-nous ton visage, Seigneur !

     

    Moïse retournant sur la montagne demande au Seigneur : « Je t'en prie, laisse-moi contempler ta gloire ». […]

    Le Seigneur dit : « Tu ne pourras pas voir mon visage, car un être humain ne peut pas me voir et rester en vie » (Exode 33, 18 ; 20).

     

    À Élie dans le désert, Dieu révèle qu'il n'est pas le Dieu qui fait descendre le feu du ciel, qu'il n'est pas le Dieu du tonnerre ni du tremblement de terre, mais qu'il se manifeste dans la douceur imperceptible d'une brise légère.

    Et Élie se voile la face pour se tenir devant Dieu (Cf 1er Livre des Rois 19, 11-13)

     

     

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    C'est encore aujourd'hui le cri profond de tous les chrétiens. Ils ont ressenti la présence divine, mais ils ont soif de voir le Seigneur.

    Besoin de le voir dans toute sa réalité, dont ils n'ont entrevu qu'un aspect.

     

    Et pourtant, la demande s'est faite réalité, Dieu est venu chez les siens : 

    « Et le Verbe s'est fait chair, il a habité parmi nous, et nous avons vu sa gloire, la gloire qu'il tient de son Père comme Fils unique, plein de grâce et de vérité. […] Dieu, personne ne l'a jamais vu ; le Fils unique, lui qui est Dieu, lui qui est dans le sein du Père, c'est lui qui l'a fait connaître » (Jean 1, 14 ; 18).

     

    Au jour de la Transfiguration, Moïse et Élie voient enfin cette présence douce et infiniment délicate de Dieu manifestée en Jésus-Christ sur un visage d'homme.

     

    Et la voix du Seigneur se fit entendre : « Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui je trouve ma joie : écoutez-le ! » (Matthieu 17, 5b).

     

     

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    Prière

    Dieu très bon, nous verrons ton visage dans notre vie future auprès de toi ; Jésus nous l'a promis.

    Dans cette attente, nous pouvons te découvrir dans les Évangiles, puisque tu as pris chair de la Vierge Marie, et que tu es venu sur terre pour te faire connaître.

     

    Je prends un instant pour méditer toutes ces choses dans mon cœur (cf Luc 2,19)

     

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  • Claire de Castelbajac

     

                                                                                 Jour 6 - Claire de Castelbajac

     

    « Je ne suis pas seule, maman, je suis avec Jésus. » 

     

    Claire a deux ans, quand elle fait cette réponse à sa maman qui vient de lui dire : « Je te laisse un moment seule, je vais communier ». 

    Elle a appris ses prières en même temps que le langage, alors, Jésus et Marie font partie de sa vie.

     

    Claire est née à Paris le 26 octobre 1956. La famille passe les premières années de sa vie au Maroc, puis elle rentre dans la propriété ancestrale de Lauret (prononcée Lorette) dans le Gers. Claire a du chagrin d'avoir quitté sa jolie maison de Rabat, pour venir dans cette « maison toute cassée ». Mais à Lauret, elle s'épanouira dans la paix, la joie et le bonheur familial.

     

    Cette enfant est d'un naturel heureux, elle explose de joie et d'amour. Elle a aussi un caractère fougueux : elle se donne en entier dans ses actes d'amour ou de résistance. Ses excès de colère sont violents, mais aussitôt suivis d'une contrition très vive avec beaucoup de larmes.

    Elle veut que tout le monde aime Jésus et aille au ciel...

     

     

                                                                  

     

     

    Elle fait sa première communion à cinq ans et demi. Elle l'a préparée en faisant de nombreux efforts pour Jésus.

    Le soir, elle écrit une jolie lettre à Marie pour la remercier de lui avoir « donné » son Fils.

     

    Dans les mois qui suivent, Claire dit souvent : « Je veux être sainte ; pour cela, je dois faire beaucoup d'efforts ».

    Elle s'entraîne alors à offrir à Jésus les petits événements de la vie quotidienne. Mais, certains jours, les efforts la lassent ; alors elle pleure en disant : « Je ne veux plus être sainte, c'est trop difficile ! » Mais elle repart vite et avec joie dans le chemin qu'elle se trace...

     

    À suivre

     

     

    Prière

    « La sainteté n'est pas un luxe, elle est un simple devoir » (Teresa de Calcutta).

    Chère Claire, aide-nous dans notre sainteté quotidienne.

     

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  • À vous qui êtes malmenés par la vie

     

    Découvrez Sainte Germaine

    La petite Germaine Cousin n'est pas gâtée : à sa naissance en 1579, elle a des ganglions proéminents, son bras droit est atrophié et paralysé, son visage est déformé, bref, elle est laide.

    Elle a quatre ans quand meurt sa maman. Son père n'éprouve qu'aversion pour cette enfant. Il se remarie et la belle-mère hait carrément la petite Germaine. Elle n'aura jamais le droit de parler à ses demi-frères et sœurs qui naîtront. Elle est isolée : elle dort sous un escalier dans l'étable des moutons, sur des sarments. Elle est nourrie au minimum avec un peu de pain. On l'envoie garder les moutons, été comme hiver ; pauvrement vêtue, elle subit les grandes chaleurs et les froids rigoureux.

    Se plaint-elle, Germaine ? Oh que non ! Elle offre toutes ses souffrances à Dieu. Elle lui parle en gardant les bêtes, elle dit son chapelet. Elle va tous les jours à la messe ; pour ce temps d'absence, elle plante sa quenouille au milieu du champ et rassemble son troupeau tout autour. Quand elle revient, les moutons n'ont pas bougé. Les villageois en ont témoigné.

     

                                                                                  

     

     

    Un jour, sa marâtre croit que Germaine a volé du pain. Elle court après elle avec un bâton. Deux hommes s'interposent pour l'empêcher de maltraiter la jeune fille, mais la mère la rattrape et arrache son tablier. À la stupeur de tous, il contient des petits bouquets de fleurs des champs. Or, ce n'est pas la saison. À partir de ce jour, dans sa famille rien n'a changé pour elle, mais les gens du village ont regardé Germaine avec un respect religieux.

    Son père l'a trouvée morte, à 22 ans, sous l'escalier de l'étable.

    Après sa mort, les miracles de toutes sortes vont se multiplier dans ce petit village de Pibrac, près de Toulouse, pour ceux qui invoquent Germaine. Aujourd'hui encore, c'est un lieu de pèlerinage.

     

    Prière

    Chère sainte Germaine, peux-tu nous donner un peu de ta confiance en Dieu dans les difficultés de notre vie ? Merci !

     

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  • La tombe et le rosier

     

     

    La tombe et le rosier

     

     

    « Moi, je suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi, même s'il meurt, vivra ; quiconque vit et croit en moi ne mourra jamais. Crois-tu cela ? »

    (Evangile de Jésus-Christ selon St Jean 11, 25-26)

     

    Une mère, Antoinette, chaque jour de sa vie, a répondu : « Oui, je crois. »

    Un an après son mariage, la jeune maman donne naissance à son premier enfant, une petite fille nommée Marie-France. Hélas, la maladie emporte l'enfant à six mois. Dans le cimetière, au milieu des froides et grises pierres tombales, laisser là le corps de leur chère petite est une douleur indescriptible pour les jeunes parents.

    Peu de temps après les obsèques, la jeune maman revient au cimetière et plante un rosier près du caveau familial. Le rosier prend racine, il pousse, il grandit, il donne des fleurs à profusion. Chaque année, il faut le tailler.

     

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    Antoinette dépasse l'épreuve du deuil et donne naissance à six autres enfants. Sa vie, comme toutes les vies, connaît les joies et les épreuves, à l'image du rosier avec ses fleurs et ses épines. Mais sa foi dans le Christ est la sève de sa vie. En s'occupant régulièrement du rosier, elle entretient une relation d'amour avec sa petite Marie-France ; elle fait comprendre à ses enfants que la vie est plus forte que la mort.

    Sans être une grande théologienne, cette maman a compris ce que Jésus explique à Marthe et Marie, les sœurs de Lazare qu'il va ressusciter. Elle l'a compris et n'en a pas fait de grands discours : elle a planté ce rosier et elle l'a entretenu sans cesse.

     

    (D'après une homélie du père Vincent Cabanac qui parle de sa maman. Le père Vincent Cabanac est Assomptionniste et Directeur du Pèlerinage National de Lourdes.)

     

    Prière : Seigneur Jésus, rends-moi semblable à cette maman. Fais que l'épreuve n'altère pas mon espérance et ma fidélité. 

     

    Je prends un instant pour méditer toutes ces choses dans mon cœur (cf Luc 2,19)

     

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  • J'ai soif

     

    Avoir soif, mais de quelle eau ? Vendredi avec Pauline
     
    "Ô hommes, si vous connaissiez celui qui vous a dit sur la croix : "J'ai soif !", non seulement vous lui donneriez votre cœur dont il est altéré, mais vous-mêmes vous lui demanderiez les eaux de son cœur plein de charité, alors seulement serait calmée pour toujours la soif que vous avez d'être heureux."

    Pauline Jaricot

     

  • Les mots de l'intérieur

    Il y a une grande poésie dans la prière, mais aussi, et surtout, du sens. Un sens fondamental, intrinsèque, originel.

    Prier s'apprend, se réapprend, s'approfondit toujours. Une incessante recherche de sens, de profondeur, de communion, d'apaisement, qu'il nous faut toujours découvrir, et redécouvrir sans cesse...

     

     

     

  • Trinité Sainte, Lumière Eternelle

     

    La montagne de sous dine mont blanc

    Montagne de Sous-Dine_Maassif du Mont Blanc

     

     

    Père Céleste, Auteur de la Lumière, ayez pitié de nous,

    Fils Rédempteur du Monde, porteur de la Lumière, ayez pitié de nous,

    Esprit-Saint, Distributeur de la Lumière, ayez pitié de nous,

    Trinité Sainte, Lumière Eternelle, ayez pitié de nous.

     

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  • La Trinité dans notre vie

     

    La Trinité dans notre vie

     

    Professer notre foi en un Dieu Un qui est Père, Fils et Esprit Saint caractérise la foi des chrétiens.

    Le chrétien croit que Dieu le Père a envoyé son Fils, Jésus, mort et ressuscité, vivant, et que l'Esprit Saint procède du Père et du Fils. Le baptême nous introduit dans cette communion trinitaire pour que nous vivions dès maintenant de cette communion.

    Cette fête de la Sainte Trinité est pour nous l'occasion de nous souvenir que lors de la 1ère apparition de Marie à Lourdes, Bernadette a dû attendre que Marie l'initie à mieux se revêtir du signe de la Croix, avant de pouvoir tracer sur elle ce signe trinitaire.

    Parce que vivre cette communion n'est pas toujours facile, nous pouvons, nous devons compter sur le Seigneur. Il est

     Dieu tendre et miséricordieux, lent à la colère, plein d'amour et de vérité. » Il pardonnera nos fautes et nos péchés, et fera de nous son héritage

    comme le disait Moïse dans le livre de l'Exode, la 1ère lecture.

    Parce que vivre cette communion n'est pas toujours facile, il nous faut accueillir l'appel de Paul dans la 2ème lecture :

    Cherchez la perfection, encouragez-vous, soyez d'accord entre vous, vivez en paix, et le Dieu d'amour et de paix sera avec vous. Saluez-vous les uns les autres par un baiser de paix.

    Apprendre à vivre le mystère trinitaire est un chemin comme le laissent entendre les verbes : chercher, s'encourager, vivre en paix. 

    Sur ce chemin, nous avons besoin de nous soutenir, de nous encourager les uns les autres en échangeant le « baiser de paix » c'est-à-dire en nous tournant ensemble vers le Christ Jésus pour recevoir sa Paix.

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  • Marie, je viendrai me réfugier dans votre Cœur

     

    Jour 29 : je consacre tout mon AVENIR

    Avec saint Don Bosco, saint Maximilien-Marie Kolbe et sainte Bernadette

    " Ayez grande confiance dans la bonté et la puissance de la Mère de Dieu. "
    (Saint Don Bosco)

    " Marie adore le Fils de Dieu : elle est la Vierge Mère. Elle a toujours été et sera toujours pour nous tous, la Mère la plus affectueuse : durant notre vie, au moment de notre mort et pour toute l'éternité. Rappelons-nous souvent cette vérité, surtout dans les épreuves extérieures mais aussi dans les difficultés intérieures qui sont les plus dures. Ne mets pas uniquement ta confiance en toi-même mais entièrement dans l'Immaculée, Médiatrice de toutes les grâces, alors tu vaincras toujours et sûrement. " (Saint Maximilien-Marie Kolbe)

    " Ô Marie, c'est au fort de la douleur et de l'épreuve que Vous êtes devenue ma Mère, je dois donc avoir une grande et entière confiance en Vous ; lorsque je serai sous le coup de l'épreuve de la part des créatures, et que je serai exposée à la tentation et à la désolation de mon âme, je viendrai me réfugier dans votre Cœur, ma bonne Mère, et Vous prier de ne pas me laisser périr, de m'accorder la grâce d'être soumise et confiante dans l'épreuve, à Votre exemple, de souffrir avec amour ; que je reste, comme Vous, debout au pied de la Croix et clouée sur la Croix, si tel est le bon plaisir de Votre cher Fils. Jamais une enfant dévouée à Marie ne pourra périr ; ma Bonne Mère, ayez pitié de moi ; je me donne tout entière à Vous, afin que Vous me donniez à Votre cher Fils, que je veux aimer de tout mon cœur. Ma Bonne Mère, donnez-moi un cœur tout brûlant pour Jésus. Amen. " (Prière de sainte Bernadette)

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  • Ecouter Dieu me parler

    J37 - Ecouter Dieu me parler

    « (Jésus) repartit de l'autre côté du Jourdain, à l'endroit où, au début, Jean baptisait ; et il y demeura. » (Jn 10, 40)

     

    « Une parole de l'Écriture peut me toucher si profondément qu'à travers elle je sens que Dieu lui-même m'adresse la parole et je perçois sa présence. Le livre et l'auteur sacré, ou le prédicateur que j'entends à ce moment-là, ont disparu — Dieu parle en personne, et Il me parle à moi. » (Edith Stein_ "Voies de la connaissance de Dieu")

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  • Qu'aucune âme n'ait peur de s'approcher de moi

     

    "Qu'aucune âme n'ait peur de s'approcher de moi, même si ses péchés sont comme l'écarlate." 117225-9-jours-sur-les-pas-de-sainte-faustineL'Église nous invite du Vendredi Saint au Dimanche de la Divine Miséricorde à prier la neuvaine à la Divine Miséricorde. Le Christ a ordonné à Ste Faustine de l'écrire et de la prier, suivons ses pas...

     

    « Neuvaine à la Miséricorde Divine, que Jésus m'a ordonné d'écrire et de réciter avant la fête da la Miséricorde. Elle commence le Vendredi Saint.


    Je désire que, durant ces neuf jours, tu amènes les âmes à la source de Ma miséricorde, afin qu'elles y puisent force et soulagement, ainsi que toutes les grâces dont elles ont besoin dans les difficultés de la vie, et particulièrement à l'heure de la mort.

    Chaque jour, tu amèneras à Mon cœur un groupe d'âmes différent et tu les plongeras dans l'océan de Ma miséricorde. Et Moi, je les ferai entrer toutes dans la demeure de Mon Père. Tu feras cela dans cette vie et dans l'autre.

    Je ne refuserai rien aux âmes que tu amèneras à la source de Ma miséricorde. Chaque jour, tu imploreras Mon Père, par Mon amère Passion, d'accorder des grâces pour ces âmes-là »

    (Petit Journal 1209_ Ste Faustine Kowalska ).

    https://hozana.org/communaute/8160-9-jours-sur-les-pas-de-sainte-faustine

     

     

  • Ma vie commence neuve chaque matin

     

    J32 - Cinquième dimanche - Commencez toujours !

     

    Lettre d’Edith Stein

    « Ma vie commence neuve chaque matin. »

    Lettre du 12 février 1928 à sœur Callista Kopf  (Corresp. I, p. 369-371)

     

    Contexte : La destinataire Elisabeth Kopf (1902-1970) fut préparée au baccalauréat par Edith Stein. Elle reçut le nom de sœur Calliste comme dominicaine en 1927. Edith Stein se réjouissait de « désormais fêter nos saints patrons l’une avec l’autre. » (Lettre du 12 octobre 1927) Edith (devenue Thérèse Hedwige depuis son baptême) fête Thérèse le 15 octobre. Saint Calliste est fêté le 14 octobre. Sœur Calliste était alors étudiante à Munich, avec deux autres jeunes dominicaines de celles qu’Edith aimait à appeler « mes grandes filles » puisqu’elle avait contribué à leur formation comme enseignante à Spire.

     « Je voudrais répondre à vos questions les plus importantes. Naturellement, la religion n’est pas à vivre dans  un petit coin tranquille, durant quelques heures, pour les grandes fêtes, mais elle doit, comme vous le ressentez vous-même, être racine et fondement de toute la vie, et ce pas seulement pour quelques élus mais pour tout chrétien véritable (assurément, il n’y en a toujours qu’un « petit troupeau »). C’est au contact de saint Thomas [d’Aquin] que j’ai vraiment compris qu’il est possible de pratiquer la science comme un service de Dieu. (…)

    Et ce n’est qu’à ce moment-là que j’ai pu me décider à reprendre sérieusement un travail scientifique. A l’époque qui précéda immédiatement ma conversion, et durant toute une période ensuite, j’ai pensé que vivre la religion signifiait faire abstraction de tout ce qui est terrestre pour ne vivre qu’en pensant aux choses de Dieu. Mais j’ai progressivement compris qu’il nous est demandé autre chose en ce monde et que, même dans la vie la plus contemplative, on n’a pas la droit de couper la relation avec le monde ; je crois même que plus on est attiré profondément en Dieu et plus il faut aussi, en ce sens, « sortir de soi », c’est-à-dire aller vers le monde pour y porter la vie divine.

    Il importe simplement d’avoir dans les faits un coin tranquille où l’on puisse converser avec Dieu comme si absolument rien d’autre n’existait, et cela chaque jour : les heures matinales me semblent convenir pour cela, avant que le travail quotidien ne commence ; d’autant plus que l’on reçoit là sa mission particulière, au mieux aussi jour après jour, et que l’on ne choisit rien de soi-même, enfin que l’on se considère purement et simplement comme un instrument, et spécialement les facultés avec lesquelles on doit particulièrement travailler, à savoir, dans notre cas, l’entendement que nous considérons non pas comme ce que nous manions, mais ce que Dieu manie en nous. Vous avez là ma méthode… Ma vie commence neuve chaque matin et s’achève chaque soir ; nous ne devons pas faire de plans et de projets au-delà ; c’est-à-dire que cela peut naturellement faire partie de notre travail quotidien de prévoir − un enseignement par exemple serait sinon impossible − mais cela ne doit jamais devenir un « souci » pour le jour suivant. Vous comprendrez ainsi que je ne peux accepter que vous disiez que je  suis « devenue quelqu’un ». Il semble que la sphère de ma tâche se soit étendue [Edith commence à cette époque son activité de conférencière]. Mais cela ne change rien à ce que je suis, selon moi. »

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  • Annoncer Jésus

     

    J27 - Annoncer Jésus

    « L'homme (guéri) parti annoncer aux Juifs que c'était Jésus qui l'avait guéri. » (Jn 5, 15)


    « Appartenir à Dieu dans un don libre d'amour et le servir, telle est non seulement la vocation
    de quelques élus mais celle de tout chrétien : consacré ou non, homme ou femme,
    chacun est appelé à la suite du Christ. »
    (Edith Stein_ "Vocation de l'homme et de la femme")

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  • L'intériorité de l'âme

     

    J22 - Répondre à Dieu

    « Ne fermez pas votre cœur comme au désert,
    Comme au jour de tentation et de défi,
    Où vos pères m'ont tenté et provoqué »
    (Ps 94)


    « Il y a en chaque être humain un lieu libre de tout lien terrestre, un lieu qui ne vient pas des autres
    et qui n'est pas déterminé par les autres. Là, il se trouve seul devant Dieu.
    C'est l'intériorité de l'âme, le je absolument individuel et libre, le je personnel. »
    (Edith Stein_ "De la personne humaine")

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  • La mesure de notre amour pour Dieu

     

    J15 - La mesure de l'amour

    « Ils ont Moïse et les prophètes : qu'ils les écoutent ! » (Lc 16, 29)


    « Notre amour envers le prochain est la mesure de notre amour pour Dieu. » (Edith Stein_"Science de la croix")

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  • Devenir authentiquement humain

     

    J10 - Etre tel(le) qu'il m'a créé(e)

    « Vous donc, vous serez parfaits comme votre Père céleste est parfait. » (Mt 5, 48)

     

     « Dieu conduit l'être humain à devenir authentiquement humain. […] La personne qui place sa vie dans la main de Dieu peut être sûre, et elle seule le peut, qu'elle va devenir entièrement elle-même, c'est-à-dire qu'elle va devenir ce que Dieu a conçu pour elle personnellement. » 

    (Edith Stein "Vérité et clarté")

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  • La pépite d'or qui est en moi

     

    J12 - La pépite d'or qui est en moi

    « Soyez miséricordieux comme votre Père est miséricordieux. » (Lc 6, 36)

     

     « Dieu seul voit l'intérieur du cœur. Il voit ce qui cloche mais il voit aussi la plus petite pépite d'or qui échappe souvent à notre vue et qui n'est jamais totalement absente. Crois à cette pépite en chaque être humain… » (Edith Stein_lettre à Elly Dursy)

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  • Chemin pascal avec Édith Stein

     

    J3 - Prier avec foi

    « Ce ne sont pas les gens en bonne santé qui ont besoin du médecin, mais les malades.
    Je ne suis pas venu appeler des justes mais des pécheurs, pour qu'ils se convertissent. »
    (Lc 5, 31-32)

     

    « Ce que nous pouvons faire est bien peu comparé à ce qui est fait pour nous.
    Mais ce peu, nous devons le faire. C'est avant tout : prier avec persévérance pour trouver
    le bon chemin et poursuivre sans résistance l'impulsion de la grâce quand elle se fait sentir. »
    (Lettre du 28 avril 1931)