Plusieurs facteurs défavorables aggravent l'insécurité nutritionnelle dans le pays
Les ravages causés par les criquets, s'ajoutant au déficit de pluie et aux dégâts causés localement par le cyclone Haruna de février dernier, pourraient avoir un impact négatif sur la production rizicole de l'île.
La FAO estime que d'ici septembre, les deux tiers du pays seront infestés et que les pertes de riz et de maïs pourraient osciller entre 40% et 70% dans certaines régions du pays, les cultures ont déjà été détruites à 100% sur certaines parcelles ! Dans ce contexte extrêmement fragile et malgré les alertes des humanitaires et de la FAO, à ce jour, les fonds et la volonté d'aider Madagascar restent insuffisants. Désormais le pire est à craindre à Madagascar : la moitié des enfants de moins de 5 ans souffrent de malnutrition chronique et 3% de ces enfants sont menacés de mort à court terme. Nous vous remercions pour votre soutien sans lequel nous ne pourrions agir.
|