Articles de mfressard
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As-tu jeté un seul regard ?
- Par mfressard
- Le 22/05/2015
- Dans Poésie ininterrompue
J'avais crié vers Toi. Ai-je crié trop fort ?
ou n'ai-je pas assez crié ? avec assez de foi ?
As-tu jeté un seul regard ? La route était sous ton oeil.
J'y étais, bien sûr, sur cette route...
Benjamin Fondane
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Tout est un
- Par mfressard
- Le 02/05/2015
- Dans Poésie ininterrompue
L'âme est seule au-dessus du monde bleu
De la terre belle et animale, sans espace.
Tout est un, et un en un, et tout en un
Et un en Dieu.
Pierre Jean Jouve
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La liberté d'être libres
- Par mfressard
- Le 02/05/2015
- Dans Pensées-coups de coeur
Nous ne sommes pas encore libres, nous avons seulement atteint la liberté d'être libres. Nelson Mandela
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L'invité de la dernière heure
- Par mfressard
- Le 26/04/2015
- Dans Poésie ininterrompue
Les mots ne sont plus qu'un désert,
des guignols pour tromper l'absence,
et puis les mots, à quoi çà sert ?
Notre seul cri , c'est le silence.
Peuple de Dieu, soyez aimable,
serrez-vous donc à l'intérieur,
pour accueillir à votre table
l'invité de la dernière heure.
Jean Debruynne
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le Père CEYRAC
- Par mfressard
- Le 26/04/2015
- Dans Lecture Passion
Le Père Pierre Ceyrac nous a quittés le mercredi matin 30 mai 2012 à 98 ans à Chennai (Inde). Il a traversé l’histoire de l’Inde et du Cambodge sans jamais dévier de sa ligne : le service des plus pauvres.
Ceux qui ont eu la chance de croiser ce prophète du XXe siècle à Loyola College, la grande université jésuite de Madras où Pierre Ceyrac s’était installé depuis 1952, sont restés frappés par son inlassable bonté...
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Le Père Ceyrac est un missionnaire jésuite français qui a œuvré pendant plus de 70 ans en Inde en faveur des enfants et des exclus de la société indienne. En menant un combat "non pour les droits de l’homme, mais pour le droit d’être un homme", Pierre Ceyrac a contribué à l’évolution de la société indienne durant ces dernières décennies et s’est érigé en véritable artisan de paix.
C’est sous l’angle de l’amour qu’il nous faut aborder le parcours et l’action de Pierre Ceyrac ; l’amour : origine et critère de tous ses choix. En 1936, alors qu’il est jeune jésuite scolastique au sein de la Compagnie de Jésus, Pierre âgé de 22 ans décide de partir en Inde comme missionnaire. Il quittait la France et la Corrèze, son lieu d’attache, en pensant ne jamais revenir.
Là, il s’initie à la culture et aux religions de l’Inde qu’il considère comme autant de " chemins vers Dieu " . Licencié en Tamoul et en Sanskrit, il est ordonné prêtre en 1945 avant d’être nommé aumônier national d’un mouvement d’étudiants catholiques des universités indiennes de l’Inde. Mais quelques années plus tard, il prend conscience que "l’on ne peut philosopher dans les universités quand les gens meurent de faim à côté". Le Père Ceyrac a besoin de concret. "Dans les combats de ma vie, dira-t-il, j’ai toujours pris garde à ne jamais séparer le combat pour la foi de celui pour la justice et pour les pauvres. Autrement, les actes nient la foi et la foi est stérile".
Dès lors, suivant les traces du Mahatma Gandhi, qu’il a bien connu, il dénonce le système des castes et manifeste en faveur de l’intégration des dalits (intouchables). Sous son impulsion, un vaste réseau composé de plus de 100 000 étudiants indiens voit le jour avec des chantiers humanitaires destinés à construire des maisons et des villages pour les pauvres et lépreux vivant sur les trottoirs de Chennai.
Pour faire face au problème de l’eau dans les campagnes, le Père Ceyrac lance l’opération « mille puits » dans le Sud de l’Inde, début du projet "L’aide aux villageois" . Et comme pour démontrer que "là où l’intelligence n’a pas accès, l’amour seul peut donner la clé" , Pierre Ceyrac et ses amis construisent une "Ferme" sur un terrain extrêmement aride et relèvent l’incroyable défit d’y faire pousser des cocotiers. Ce désert fertile situé à Manamadurai (au sud de Madurai) fera vivre plus de 250 000 personnes à la fin des années 70 et deviendra la meilleure ferme productrice de goyaves de la région.
A l’instar de mère Térésa avec laquelle il a travaillé, Pierre Ceyrac donne sans limites. "Aimer, dit-il, c’est se donner aux autres avec grand respect jusqu’à leur offrir sa vie. C’est aussi savoir être tendre. Plus celui que l’on aime est pauvre, plus il faut lui donner de la tendresse. Enfin pour aimer il faut toujours penser "nous" et jamais "eux" : il faut savoir faire confiance et responsabiliser jusqu’au bout."
Par expérience, Pierre Ceyrac sait que le don aux autres nous permet de nous créer nous-mêmes et de connaître ainsi la joie véritable. Cet Amour de l’Autre, qui brûle en lui comme un buisson ardent, va continuer à rayonner dans les années 80 lors de l’arrivée massive de réfugiés cambodgiens à la frontière thaï. Sollicité pour prendre la direction d’une équipe de volontaires, le Père Ceyrac va partager la vie de milliers de personnes dans les camps de Thaïlande, du Cambodge pendant 13 ans.
De retour en Inde, cet "homme pour les autres" , a construit avec l’énergie et l’espérance de ceux qui ont su rêver des rêves avec lui, un centre pour l’opération des enfants Poliomyélites, une école, et un large réseau d’accueil pour les enfants orphelins ou issus de familles très pauvres du sud de l’Inde (Mouvement d’enfants).
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Un feu sur la terre
- Par mfressard
- Le 26/04/2015
- Dans L'évangile des jours
Je suis venu apporter un feu sur la terre, et comme je voudrais qu'il soit déjà allumé !
Luc 12, 49-53
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Tant de grâces
- Par mfressard
- Le 11/04/2015
- Dans Poésie ininterrompue
Pourquoi m'avoir donné tant de grâces, Seigneur ?
Il faudra bien que j'en réponde.
Vous m'avez débordé d'indulgence,
je n'ai pas ma part de tristesse.
J'ai l'angoisse d'être trop heureux au milieu des misérables,
Je le confesse même si celà doit scandaliser.
Mais je ne peux pas faire que ma joie soit obscure !
Je ne peux pas faire que ma joie ne soit pas
Vous !
Patrice de La Tour du Pin