Articles de mfressard
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Action Contre La Faim
- Par mfressard
- Le 26/02/2013
- Dans Humanité solidaire
ACF intervient suite au passage du cyclone Haruna -
La voix
- Par mfressard
- Le 26/02/2013
- Dans Poésie ininterrompue
Une voix, une voix qui vient de si loin
Qu'elle ne fait plus teinter les oreilles,
Une voix, comme un tambour, voilée
Parvient pourtant, distinctement, jusqu'à nous.
Je l'écoute. Ce n'est qu'une voix humaine
Qui traverse les fracas de la vie et les batailles,
L'écroulement du tonnerre et le murmure des bavardages.
Et vous ? ne l'entendez-vous pas ?
Elle dit « La peine sera de peu de durée »
Elle dit « La belle saison est proche ».
Ne l'entendez-vous pas ?
Robert Desnos
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C'est l'ignorance
- Par mfressard
- Le 22/02/2013
- Dans Pensées-coups de coeur
C'est l'ignorance, et non la connaissance, qui dresse les hommes les uns contre les autres. Kofi Annan
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La réforme des institutions
- Par mfressard
- Le 22/02/2013
- Dans Pensées-coups de coeur
La réforme des institutions vient trop tard, quand le coeur des peuples est brisé. Georges Bernanos
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Il est d'étranges soirs
- Par mfressard
- Le 22/02/2013
- Dans Poésie ininterrompue
Il est d'étranges soirs où les fleurs ont une âme,
Où dans l'air énervé flotte du repentir,
Où sur la vague lente et lourde d'un soupir
Le coeur le plus secret aux lèvres vient mourir.
Il est d'étranges soirs où les fleurs ont une âme...
Albert Samain
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Action Contre La Faim
- Par mfressard
- Le 21/02/2013
- Dans Humanité solidaire
Dans le centre de santé communautaire dYirimadio, en périphérie de Bamako, Assetou Keita, une jeune maman est arrivée de Ségou dans le centre du Mali avec son fils de 4 mois, Oumar Diakité.
« Depuis quelques temps, mon fils refuse de têter. Il est tombé malade. Cest notre unique enfant. Il fallait quon fasse quelque chose »
Oumar souffre en effet de malnutrition aigüe sévère et risquait une mort rapide. Il a été hospitalisé avec un suivi très rapproché.Lire le témoignage Rejoignez-nous sur : Transparence : Vous pouvez consulter nos comptes et notre rapport d’activités sur notre site: cliquez ici -
René Daumal
- Par mfressard
- Le 20/02/2013
- Dans Lecture Passion
Devenir transparent jusqu'à disparaître...
René Daumal, sans avoir voulu jouer, aura perdu au grand jeu de la vie, lui qui n’avait « qu’un mot à dire », ce mot caché au fond des mystères, et qui ne cherchait qu’un point, le point de non-retour. Cette dernière parole du poète nous hante encore et nous ne savons plus qui est dans le cachot du réel.
Maniant « la poésie blanche et la poésie noire », il suivait une voie tracée par ses amies les comètes. Il écrivait « à contre-ciel » pour rendre transparent l’absolu, rendre lumineuse la vérité, donc accéder à ce « Contre-monde » que masque le ciel lui-même...
Lui ne recherchait pas une carrière d’écrivain mais une raison de vivre. Lui creusera le Mot, le mot de la gnose humaine, qui dévoile le réel, l'essentiel :
"Voici, il y a une porte ouverte, étroite et d’accès dur, mais une porte, et c’est la seule pour toi."
René Daumal né un certain 16 mars dans les Ardennes est mort de tuberculose à trente-six ans, le 21 mai 1944 à Paris.
Il ne reste qu’un sillage de feu derrière lui et beaucoup de ses écrits ne paraîtront qu’après sa mort.
Gil Pressnitzer
"Désapprendre à rêvasser, apprendre à penser, désapprendre à philosopher, apprendre à dire, cela ne se fait pas en un jour. Et pourtant nous n'avons que peu de jours pour le faire." (Préface de Contre-ciel).
"Visible, nous le verrions le poète ; voyant, il nous verrait ; et nous pâlirions dans nos pauvres ombres, nous lui en voudrions d'être si réel, nous les malingres, nous les gênés, nous les tout-chose." (Poésie noire, poésie blanche).
René Daumal
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Chacun a plusieurs visages
- Par mfressard
- Le 16/02/2013
- Dans Paroles en liberté
Je songe par exemple que jamais encore je n'avais pris conscience du nombre de visages qu'il y a. Il y a beaucoup de gens, mais encore plus de visages, car chacun en a plusieurs. Voici des gens qui portent un visage pendant des années. Il s'use naturellement, se salit, éclate, se ride, s'élargit comme des gants qu'on a portés en voyage.
Ce sont des gens simples, économes; ils n'en changent pas, ils ne le font même pas nettoyer. Il leur suffit, disent-ils, et qui leur prouvera le contraire? Sans doute, puisqu'ils ont plusieurs visages, peut-on se demander ce qu'ils font des autres. Ils les conservent. Leurs enfants les porteront.
Il arrive aussi que leurs chiens les mettent. Pourquoi pas?
Un visage est un visage.
D'autres gens changent de visage avec une rapidité inquiétante. Ils essaient l'un après l'autre, et les usent. II leur semble qu'ils doivent en avoir pour toujours, mais ils ont à peine atteint la quarantaine que voici déjà le dernier. Cette découverte comporte, bien entendu, son tragique. Ils ne sont pas habitués à ménager des visages; le dernier est usé après huit jours, troué par endroits, mince comme du papier, et puis, peu à peu, apparaît alors la doublure, le non-visage, et ils sortent avec lui...
Rainer Maria Rilke