Claire de Castelbajac (suite)

 

" Bien aimés, puisque Dieu nous a aimés, nous devons, nous aussi, nous aimer les uns les autres " (1ère lettre de Jean 4, 11).

 

Témoignage

Cet amour des autres, la petite Claire n'a pas besoin qu'on le lui apprenne : il fait partie de l'amour qui déborde en elle pour Dieu.

Elle n'a que trois ans quand elle prend l'habitude de choisir, parmi ses jouets, ceux qu'elle veut offrir aux enfants pauvres. Elle prend les plus beaux, ceux qu'elle préfère. Ça lui coûte, ce sont ses sacrifices. Elle en fait des paquets maladroits qu'il faut mettre à la poste pour les enfants pauvres.

Plus tard, pensionnaire à Toulouse, Claire remarque dans les rues des personnes d'une grande pauvreté matérielle. Pendant ses week-ends à Lauret, pour eux, elle confectionne des cakes. Chaque lundi, elle fait sa tournée à bicyclette : « Je n'ai pas d'argent, mais je vous donne un gâteau que j'ai fait pour vous ». Et elle repart très vite.

Une religieuse du pensionnat du Sacré-Cœur la définissait ainsi : « Ce regard toujours posé sur les autres ».

 

 

 

Simple et facile, la vie de Claire ? Oh non ! Parfois, elle en a marre, marre, marre.

Un jour, elle confie à une amie, avec beaucoup d'humour, qu'elle voudrait être hippie : « … avec cette vie de rêve, on n'aurait aucun exemple à donner, et il paraît en plus qu'entre hippies il n'y a aucune haine particulière, parce que personne n'a à s'occuper du voisin, et qu'il y a du soleil pour tout le monde ».

Claire prépare le concours pour rentrer à l'Institut de Restauration des œuvres d'art anciennes à Rome. Elle veut en faire son métier. Elle a 19 ans...

 

À suivre

 

Prière

Claire, parce que tu as beaucoup reçu, tu donnes beaucoup. Aide-nous à avoir, comme toi, ce regard toujours posé sur les autres...

 

https://hozana.org/